forcené, -ée

FORCENÉ, FORCENÉE

adjectif
Étymologie : xie siècle, forsenede. Participe passé de l’ancien verbe forsener, « être hors de sens ; rendre fou », composé à partir de fors et de l’ancien français sen, « raison ».
1.  Qui est hors de son bon sens, qu’un accès de folie a rendu furieux. Surtout subst. Crier, se débattre comme un forcené. Le forcené a été maîtrisé par la police.
▪ Par extension. Qui s’abandonne à une rage aveugle. La ville fut saccagée par des envahisseurs forcenés. Par métonymie. Une lutte âpre et forcenée.
2.  Qui se laisse emporter par une ardeur sans mesure, une passion immodérée pour une idée, une cause, une activité. Un doctrinaire forcené. C’est un partisan, un adversaire forcené de ce projet. Un joueur forcené.
▪ Par extension. Une ambition forcenée. Vouer à ses ennemis une haine forcenée. Faire preuve d’un entêtement forcené.
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