stance

STANCE

nom féminin
Étymologie : xvie siècle. Emprunté de l’italien stanza, « endroit où l’on s’arrête ; demeure, chambre », puis « stance », parce que celle-ci se termine par une pause.
1.  Marque de domaine : architecture. Rare. Chambre ornée de fresques. Les stances de Raphaël, au Vatican.
2.  Marque de domaine : littérature. Groupe de vers, séparé d’autres de même nature, constituant une unité de sens ; strophe. Une stance de dix vers, de huit vers. Stance monorime. Stances régulières, irrégulières, formées de vers de mètre identique, de vers de mètre différent. Un poème composé de stances égales, inégales, dont le nombre de vers est identique, ou varie.
▪ Au pluriel. Désigne, en particulier au xviie siècle, un poème, d’inspiration généralement élevée, formé par une suite de strophes. « Stances à l’honneur de Sylvie », de Tristan L’Hermite. Les stances de Malherbe à Du Périer. Les stances de Théophile de Viau, de Benserade. Désigne aussi, dans le théâtre classique, un monologue lyrique formé d’une suite de strophes composées sur un même modèle métrique et formant chacune un tout, aussi bien pour le sens que pour la ponctuation. Les stances de Rodrigue dans « Le Cid », de Corneille. Les stances d’« Hercule mourant », de Rotrou.
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