suspension

7e édition

SUSPENSION.

s. f.
■  L’action de suspendre, ou L’état d’une chose suspendue. La suspension du pendule par une soie ou par un fil de métal. Le point de suspension d’une balance. Cette substance était en suspension dans l’eau, Elle était tenue dans l’eau sans se précipiter.
Il se dit aussi d’Un support suspendu, dans lequel on met une lampe, des fleurs. Une suspension de bronze doré.
Il s’emploie plus ordinairement au sens moral, et signifie, Surséance, cessation d’opération pour quelque temps. La suspension de l’exécution d’un jugement. Suspension de poursuites. La suspension du payement des rentes. Suspension entière des puissances, des facultés de l’âme.
Suspension d’armes, Cessation momentanée des actes d’hostilité.
■ Suspension, signifie aussi, L’action d’interdire un fonctionnaire public de ses fonctions pour un temps. Il a été prononcé contre cet avoué une suspension de trois mois.
■ Suspension, se dit encore d’Une figure de rhétorique qui consiste à tenir les auditeurs en suspens. La suspension augmente l’effet des choses qu’on doit annoncer.
Il se dit également, en Grammaire, d’Un sens interrompu brusquement, et qui n’est point achevé. La suspension, dans l’écriture, dans l’impression, se marque par une suite de points.
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