prieur

5e édition

PRIEUR.

s. m.
■  Celui qui a la supériorité et la direction dans certains Monastères de Religieux. Prieur claustral. Prieur conventuel. Le Père Prieur. Prieur régulier.
On appelle Prieur Commendataire, Un Bénéficier qui jouit en tout ou en partie des revenus d’un Prieuré, et qui en porte le titre, sans avoir aucune autorité sur les Religieux.
p. 364Dans l’Ordre des Chanoines Réguliers, on appelle Prieur-Curé, Un Religieux qui possède une Cure.
On dit proverbialement, Il faut toujours dire du bien de M. le Prieur, pour dire, qu’Il faut toujours ménager dans ses discours les gens en place, les personnes de qui l’on dépend.
■ Prieur, est aussi Un titre de dignité dans quelques Sociétés. Prieur de Sorbonne. Prieur de la Maison de Sorbonne. Le Prieur de Sorbonne a droit de présider aux assemblées de la Maison de Sorbonne, et c’est toujours un Bachelier qui l’est.
■ Dans l’ordre de Malte, on appelle Grand Prieur, Un Chevalier qui est revêtu d’un Bénéfice de l’Ordre, appelé Grand Prieuré. Grand Prieur de France. Grand Prieur de Champagne. Grand Prieur d’Auvergne.
Dans quelques Abbayes célèbres, on appelle Grand Prieur, Un Religieux qui a la première dignité après l’Abbé.
■ On appelle Sous-Prieur, Celui qui a la supériorité et la direction dans un Monastère de Religieux après le Prieur. Le Sous-Prieur. Le Père Sous-Prieur.
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