vocation

7e édition

VOCATION.

s. f.
■  Mouvement intérieur par lequel Dieu appelle une personne à quelque genre de vie. Répondre, résister à sa vocation. Suivre sa vocation. Il s’est fait prêtre sans vocation. Ce n’est pas sa vocation d’être d’Église.
Il signifie aussi, L’inclination que l’on se sent pour un état. Il se sent de la vocation pour le commerce, pour le barreau, pour le mariage. Je ne m’oppose point à sa vocation. Je ne veux pas contrarier sa vocation. Avant que de choisir un état, il faut examiner sa vocation.
Il signifie encore, Disposition, talent. Il a une vocation pour ces sortes d’affaires. Il a une vocation décidée pour la peinture, la musique, la poésie, etc.
Il signifie également, Un certain ordre de la Providence que l’on doit suivre. La vocation de l’homme est d’être utile à ses semblables. La vocation des rois est de rendre leurs sujets heureux. Il remplit sa vocation en soulageant les infortunés.
Vocation, signifie aussi, L’ordre extérieur de l’Église, par lequel les évêques appellent au ministère ecclésiastique ceux qu’ils en jugent dignes. Vocation extérieure.
La vocation des gentils, La grâce que Dieu leur a faite en les appelant à la connaissance de l’Évangile.
La vocation d’Abraham, Le choix que Dieu fit de ce patriarche pour être le père des croyants. La vocation d’Abraham fait époque dans la chronologie.
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