fourrure

FOURRURE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle, forreüre. Dérivé de fourrer.
1.  Peau de certains animaux, garnie de son poil, préparée pour servir de vêtement, de doublure, d’ornement. Une fourrure de zibeline, de vison, de castor, de renard. Col, manchon de fourrure. Par analogie. Fourrure synthétique.
▪ Par métonymie. Vêtement fait d’une telle peau. Mettre ses fourrures en garde pour l’été. Industrie et commerce de ces peaux. Il travaille dans la fourrure.
▪ Spécialement. Peau d’hermine garnissant la robe des docteurs, des magistrats et, par métonymie, cette robe elle-même (vieilli). Marque de domaine : héraldique. Les fourrures, le vair et le contre-vair, l’hermine et la contre-hermine. On ne met point fourrure sur fourrure.
▪ Par extension. Pelage fin et dense de nombreux animaux. La fourrure d’un chat angora. Plumage de certains oiseaux (vieilli). La fourrure de l’eider, du pingouin.
2.  Ce qui garnit extérieurement ou intérieurement un objet. Marque de domaine : marine. Manchon destiné à protéger des frictions, usures et ragages les aussières, écoutes, haubans et autres manœuvres courantes. La fourrure d’un espar. Morceau de vieille toile, de vieux cordage servant à boucher un vide dans un navire. – Marque de domaine : bâtiment. Morceau de bois servant à combler un vide entre les pièces d’un travail de charpente, de menuiserie. Fourrure de charpente. – Marque de domaine : mécanique. Pièce rapportée permettant de compenser un jeu, de renforcer l’épaisseur d’un élément, etc. Une fourrure de tôle.
3.  Opération frauduleuse consistant à fourrer des pièces, des médailles, des bijoux en mettant un métal vil à la place du métal précieux.
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