obéissance

5e édition

OBÉISSANCE.

s. f.
■  Action de celui qui obéit. Grande obéissance. Humble obéissance. Prompte, parfaite, entière obéissance. Obéissance aveugle. Rendre obéissance à quelqu’un. Le fils doit obéissance à son père.
On dit, Vivre sous l’obéissance d’un Prince, pour dire, Être sous sa domination. Et on dit dans le même sens : Les Peuples qui sont sous l’obéissance. Il a réduit, il a rangé cette Province sous son obéissance. Dans tous les Pays, dans toutes les terres de l’obéissance du Roi. Se soustraire à l’obéissance, de l’obéissance d’un Prince. Rentrer dans l’obéissance, sous l’obéissance de son Prince. Rendre obéissance.
p. 174On dit, Prêter obéissance à un Prince, pour dire, Se soumettre solennellement à l’obéissance d’un Prince.
On dit aussi, Être sous l’obéissance de père et de mère, pour dire, Être soumis à l’autorité de son père et de sa mère de la manière prescrite par les Lois.
On dit prov. Obéissance vaut mieux que sacrifice, pour dire, que Ce qu’on fait par esprit de soumission, est ordinairement plus méritoire que tout ce qu’on fait de son propre mouvement.
Obéissance, signifie aussi, La disposition, l’habitude à obéir, la soumission d’esprit aux ordres des Supérieurs. Obéissance aveugle. Obéissance filiale. Obéissance servile. Obéissance chrétienne. Faire vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.
On disoit autrefois par civilité, Présenter à quelqu’un ses obéissances, l’assurer de ses obéissances.
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