obéissance

6e édition

OBÉISSANCE.

s. f.
■  Action de celui qui obéit. Un acte d’obéissance. Il a manqué d’obéissance. Vous n’apaiserez votre père que par une prompte obéissance.
Prêter obéissance à un prince, Se soumettre solennellement à sa domination.
Obéissance, signifie aussi, La disposition à obéir, l’habitude d’obéir, la soumission d’esprit aux ordres des supérieurs. Grande, parfaite, entière obéissance. Obéissance aveugle, servile. Obéissance passive. Obéissance filiale, chrétienne. Faire vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Cet enfant est d’une grande obéissance. J’aime l’obéissance dans les enfants.
Prov., en termes de Dévotion, Obéissance vaut mieux que sacrifice, Rien ne plaît à Dieu autant qu’une entière soumission à ses volontés.
Obéissance, en parlant Des princes, se prend quelquefois pour Domination, autorité. Vivre sous l’obéissance d’un prince. Les peuples qui sont sous son obéissance. Il a réduit, il a rangé cette province sous son obéissance. Dans tous les pays, dans toutes les terres de son obéissance. Se soustraire à l’obéissance d’un prince. Rentrer dans l’obéissance, sous l’obéissance de son prince.
Être sous l’obéissance de père et de mère, Être soumis à l’autorité légale de son père et de sa mère.
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