affermir

7e édition

AFFERMIR.

v. a.
■  Rendre ferme et stable. Affermir une muraille. Affermir un plancher. De l’opiat qui affermit les dents.
Il signifie aussi, Rendre ferme et consistant ce qui était mou. La gelée affermit les chemins. L’esprit-de-vin affermit les gencives. Le vin affermit le poisson. Dans ce sens, on dit plus souvent, Raffermir.
Il signifie au figuré, Rendre plus assuré, plus difficile à ébranler. Affermir le courage. Affermir l’âme. Affermir quelqu’un dans une résolution, dans une croyance, dans une opinion, dans la foi. Affermir l’autorité, affermir le sceptre dans la main d’un roi. Cette victoire l’affermit sur son trône, lui affermit la couronne sur la tête. Cela vous doit affermir encore plus dans votre sentiment, dans votre résolution. Les beaux jours achèveront d’affermir sa santé. Affermir le repos de l’État. Affermir le crédit public. Affermir la tranquillité publique. Affermir les peuples dans le devoir. Affermir les volontés chancelantes.
Il s’emploie aussi avec le pronom personnel, au propre et au figuré. Les chemins s’affermiront bientôt. Ce poisson s’est affermi en cuisant. Sa santé s’affermira avec le temps. S’affermir contre les coups du sort. S’affermir dans une résolution, dans un dessein.
Affermi, ie. part. passé.
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