muraille

MURAILLE

nom féminin
Étymologie : xiiie siècle. Dérivé de mur.
1.  Étendue, ensemble de murs épais et d’une certaine élévation. Une muraille de brique. Étayer, abattre une muraille.
▪  Plus particulièrement, se dit, surtout au pluriel, des murs qui entourent une ville, une forteresse, forment une enceinte. Ils furent assiégés dans leurs murailles. Défendre les murailles. Escalader, forcer, saper une muraille. Ce fleuve coule sous nos murailles. Les murailles de Jéricho, qui, selon l’Écriture sainte, s’effondrèrent au son des trompettes de Josué.
▪  Spécialement. La grande muraille de Chine ou, simplement, la Grande Muraille, système de fortification construit au fil des siècles pour protéger la Chine des incursions venues de l’Asie centrale, et dont les différentes parties, réunies à partir du iiie siècle avant Jésus-Christ, s’étendent sur des milliers de kilomètres.
2.  Par extension. S’emploie souvent comme synonyme de Mur. S’appuyer, se ranger contre la muraille. Loc. Couleur de muraille, d’une teinte neutre, terne, qui permet de passer inaperçu. Un habit, un manteau couleur de muraille.
  Titre célèbre : Le Passe-Muraille, de Marcel Aymé (1943).
▪  Par analogie. Une muraille de glace, une paroi haute et très abrupte.
3.  Marque de domaine : marine. Partie verticale du flanc d’un navire qui s’élève de la ligne de flottaison jusqu’au plat-bord.
4.  Marque de domaine : hippologie. Épaisse couche cornée qui forme l’extérieur du sabot du cheval (on dit aussi Paroi).
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