fouet

4e édition

FOUET.

s. m.
■  Cordelette de chanvre ou de cuir, qui est attachée à une baguette, à un bâton, & dont on se sert pour conduire & pour châtier les chevaux & autres animaux. Le fouet d’un cocher, d’un chartier, d’un messager, d’un postillon. Coup de fouet. Ce cheval est dur au fouet. Chasser des chiens à coups de fouet. Le chartier fait claquer son fouet.
On appelle aussi Fouet, Une espèce de petite corde fort menue & fort pressée, dont les cochers & les chartiers se servent ordinairement pour mettre au bout de leurs fouets. Cela est fort comme du fouet. Ne prenez pas de la ficelle, prenez du fouet.
On dit proverbialement, Faire claquer son fouet, pour dire, Se faire bien valoir, faire bien valoir ce qu’on fait.
On dit figurément, Donner un coup de fouet, pour dire, Menacer, faire quelque chose pour hâter quelqu’un de faire ce que l’on désire de lui. On lui a donné un coup de fouet, il viendra bientôt à composition.
On appelle aussi Fouet, Une lanière de cuir qui est attachée au bout d’un petit bâton, & dont les enfans se servent pour faire tourner un sabot.
■ Fouet, se dit aussi Des coups de verges dont on châtie les enfans. Donner le fouet. Mériter le fouet. Avoir le fouet. Sujet au fouet. Craindre le fouet. Menacer du fouet.
Il se dit aussi Des coups de verges dont la Justice fait châtier quelques criminels ; & dans ce sens on dit, Condamné au fouet. Avoir le fouet par les carrefours.
On dit d’Un criminel à qui la Justice a fait donner le fouet en prison, qu’Il a eu le fouet sous la custode. Et on dit proverbialement & figurément, Donner le fouet sous la custode, pour dire, Châtier en secret, réprimander en secret.,
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