pension

5e édition

PENSION.

s. f.
■  Somme d’argent que l’on donne pour être logé et nourri. Bonne, forte, médiocre pension. Payer pension. Il a payé les deux premiers quartiers de sa pension. Voilà un quartier de votre pension échu.
Il se dit aussi Du lieu où l’on est nourri et logé pour un certain prix. Être en pension. Se mettre en pension. J’ai trouvé une pension assez commode. Tenir, mettre des chevaux en pension.
■ Pension, se dit aussi d’Une maison où de jeunes enfans sont logés, nourris et instruits, moyennant une certaine somme qui se paye par quartier. Il est Maître de pension. Il tient pension. On l’a mis en pension chez un tel. On est mal nourri dans cette pension.
■ La demi-pension est Ce que donne un écolier ou un autre particulier, qui ne fait que dîner au lieu où il est en pension. Il ne paye qu’une demi-pension, que demi-pension. Il est à demi-pension, en demi-pension.
On appelle aussi Demi-pension, Une maison où l’on ne reçoit que des demi-pensionnaires.
■ Pension, se prend aussi pour Ce qu’un Roi, un Prince, ou un grand Seigneur donne annuellement à quelqu’un, ou par gratification, ou pour récompense de service, ou pour le faire entrer dans ses intérêts. Le Roi lui a donné deux mille écus de pension. Il a une pension de quatre mille francs.
■ Pension, se dit pareillement d’Une certaine portion à prendre par chaque année sur les fruits d’un Bénéfice. Il a résigné son Prieuré, et a retenu six cents francs de pension. Il a obtenu trois mille livres de pension sur cet Évêché. Un brevet de pension sur une Abbaye.
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