anéantir
6e édition
ANÉANTIR.
v. a.■
Réduire au néant. Dieu seul peut anéantir les êtres qu’il a créés.
Il se dit par exagération en parlant De diverses choses, et signifie, Détruire absolument. Il n’y a point de fortune si élevée, qu’un revers ne puisse anéantir. Les barbares ont anéanti l’empire romain. Anéantir une coutume.
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Anéantir, avec le pronom personnel, signifie, Se dissiper, devenir à rien ou presqu’à rien. Cet homme avait amassé de grands biens, et réuni de grands honneurs dans sa famille : tout cela s’est anéanti. Que d’empires se sont anéantis ! Cette objection s’anéantit d’elle-même.
En termes de Dévotion, S’anéantir devant Dieu, S’abaisser et s’humilier devant Dieu, par la connaissance qu’on a de son néant. Selon l’Écriture, Jésus-Christ s’est anéanti de lui-même, Il a renoncé à sa nature divine en se faisant homme.
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Anéanti, ie. participe.
Par exagér., Je suis anéanti, Je suis excédé de fatigue ; et, dans un autre sens, Je suis stupéfait, confondu.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- andrène, n. m.
- andrinople, n. m.
- androcée, n. m.
- androgène, adj.
- androgyne, adj. et n.
- androgynie, n. f.
- androïde, adj. et n. m.
- Andromède, n. f. [7e édition]
- androsace, n. m. [5e édition]
- âne, n. m.
- anéantir, v. tr. et pron.
- anéantissement, n. m.
- anecdote, n. f.
- anecdotier, n. m.
- anecdotique, adj.
- ânée, n. f. [6e édition]
- anegyraphe, adj. [4e édition]
- anémiant, -ante, adj.
- anémie, n. f.
- anémier, v. tr.