déluge

DÉLUGE

nom masculin
Étymologie : xiie siècle, diluvie, « déluge [universel] », dans la Bible ; xvie siècle, « grande inondation ». Emprunté du latin diluvium, « inondation », et, en latin chrétien, « le Déluge ».
1.  Marque de domaine : mythologie. Marque de domaine : religion. Inondation générale de la terre, selon la Bible et les mythologies orientales et grecques. – Marque de domaine : écriture sainte. Le déluge universel ou, elliptiquement, le Déluge, celui qui, d’après le récit biblique (Genèse, VI-IX), couvrit la terre et fit périr tous les êtres vivants, à l’exception de Noé, de sa famille et des animaux qu’il avait abrités dans l’arche. – Marque de domaine : mythologie grecque. Le déluge de Deucalion. Les mythologies recensent sept déluges.
▪ Expr. fig. Remonter au déluge, dater d’une époque reculée. Cet évènement remonte au déluge. Fam. et par exagération. Être très ancien, vétuste, démodé. Cette automobile remonte au déluge ! Par extension. Chercher trop loin l’explication d’un évènement. Il n’est pas nécessaire de remonter au déluge. Passons au déluge ! abrégeons, arrivons au fait, par allusion à une célèbre réplique des Plaideurs, de Racine. Après moi le déluge ! (mot prêté généralement à Louis XV), peu m’importe ce qui arrivera quand j’aurai disparu ou quand je ne serai plus en fonctions et, par extension, je jouis du moment présent sans me soucier de l’avenir.
2.  Pluie torrentielle. C’est un déluge. Quel déluge ! Par exagération. Ce qui est répandu avec une extrême abondance. Un déluge de larmes, de pleurs. Par extension. Un déluge de paroles, d’injures. Être écrasé sous un déluge de feu, sous les obus, sous les bombes.
Voir aussi
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