fantastique

FANTASTIQUE

adjectif
Étymologie : xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin fantasticus, du grec phantastikos, « capable de former des images ; qui se crée des illusions ».
1.  Qui n’existe que dans l’imagination, qui n’existe pas dans la réalité. La licorne et le dragon sont des animaux fantastiques.
▪ Par extension. Qui semble le fruit de l’imagination ; chimérique. Des projets fantastiques.
2.  Se dit d’une œuvre littéraire ou artistique où interviennent des éléments dont on ne sait s’ils peuvent s’expliquer par des lois naturelles. Un roman, un conte, un film fantastique. Par extension. La littérature fantastique. L’art fantastique. La peinture fantastique. Le genre fantastique.
▪ Subst. Ce qui relève de ce genre. Le fantastique doit être distingué du merveilleux. Nodier, Maupassant, Edgar Poe sont des maîtres du fantastique. Le fantastique de Jérôme Bosch, de Goya.
 Titres célèbres : Symphonie fantastique, d’Hector Berlioz (1830) ; Au cœur du fantastique, essai de Roger Caillois (1965).
3.  Qui a un aspect étrange, insolite, et qui frappe l’imagination. Le reflet fantastique des arbres à la surface de l’étang. Une ombre fantastique. Des formes fantastiques et évanescentes.
4.  Par exagération. D’une dimension, d’une qualité exceptionnelle. Les ailes fantastiques d’un aigle. La hauteur fantastique des gratte-ciel. Les progrès fantastiques de la science. Elle a fait preuve d’un courage fantastique.
▪ Par emphase et fam. Vous êtes fantastique, vous êtes admirable. On lui a fait une fantastique ovation. Ce que vous me racontez est fantastique ! est incroyable, inimaginable.
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