métropole
MÉTROPOLE
nom fémininÉtymologie : xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin metropolis, « capitale d’une province ; siège d’un évéché », du grec mêtropolis, proprement « ville mère ».
1.
Dans l’antiquité grecque, cité qui a fondé une ou plusieurs colonies.
La ville grecque de Phocée était la métropole de Massilia, en Gaule.
▪
Par extension.
Se dit d’un État considéré relativement à ses colonies ou à d’anciennes colonies et possessions d’outre-mer.
Quitter, rejoindre la métropole.
Troupes stationnées en métropole.
2.
Dans l’antiquité romaine, capitale administrative d’une province de l’Empire.
▪
Par extension. Marque de domaine : religion chrétienne.
Dans l’Église primitive, siège d’un évêché dont le titulaire possédait la prééminence sur d’autres évêques et exerçait certains pouvoirs de juridiction.
Désigne toujours la capitale d’une province ecclésiastique, où se trouve le siège archiépiscopal.
Lyon, Paris, Bordeaux, Toulouse sont des métropoles.
(On dit aussi parfois Métropole ecclésiastique.)
Adjectivement.
Église métropole (on dit plutôt Église métropolitaine).
3.
Ville la plus importante d’une province, d’une région, d’un pays.
Les grandes métropoles des États-Unis, du Japon.
Métropole régionale.
Liens externes
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- métreur, -euse, n.
- métricien, -ienne, n.
- métrique, adj.
- métrite, n. f.
- métro, n. m.
- métrologie, n. f.
- métrologique, adj.
- métromane, n.
- métromanie, n. f.
- métronome, n. m.
- métropole, n. f.
- métropolitain, -aine, adj.
- métropolite, n. m.
- métrorragie, n. f.
- métrorrhagie, n. f.
- mets, n. m.
- mettable, adj.
- metteur, -euse, n.
- metteur en oeuvre, n. m. [5e édition]
- mettre, v. tr.