pendule

I. PENDULE

nom masculin
Étymologie : xviie siècle. Forme abrégée de funependule, emprunté du latin scientifique funependulus, « suspendu à un fil », lui-même composé à l’aide de funis, « fil », et pendulus, « qui est en suspension ».
↪ voir aussi : II. Pendule (n. f.)
1.  Marque de domaine : physique. Solide suspendu à un point fixe ou à un axe et qui oscille librement sous l’action de la gravité après qu’on l’a mis en mouvement en l’écartant de sa position d’équilibre. Pendule simple ou pendule mathématique, modèle théorique formé d’une masse que l’on suppose concentrée en un point et suspendue à un fil inextensible et sans masse. Pendule pesant ou pendule composé, dont la masse n’est pas concentrée en un point. Fréquence, période d’un pendule. Les oscillations isochrones d’un pendule. Les lois régissant le mouvement d’un pendule furent découvertes par Galilée. Pendule de Foucault, constitué d’une masse de 28 kilogrammes suspendue à un fil de 67 mètres, accroché à la coupole du Panthéon, que le physicien français Léon Foucault utilisa en 1851 pour mettre en évidence la rotation de la Terre. Pendule cycloïdal, voir Cycloïdal.
▪  Par analogie. Solide qui oscille sous l’action de forces autres que celle de la pesanteur. Pendule élastique, pendule de torsion. Pendule magnétique. Marque de domaine : technique. Pendule d’horloge, pendule permettant de donner sa régularité au mouvement d’une horloge. Pendule compensateur, voir Compensateur.
▪  Par extension. Pendule de sourcier, censé servir à situer les points d’eau. Pendule de radiesthésiste, censé servir à déceler les ondes.
  Titre célèbre : Le Puits et le Pendule, conte d’Edgar Poe (1845).
2.  Marque de domaine : alpinisme. Mouvement pendulaire qu’opère un alpiniste suspendu à une corde. Il fit un pendule pour franchir ce passage difficile.
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