S. S.

SAINTETÉ

nom féminin
Étymologie : xiie siècle, saintité ; xiiie siècle, saincteté. Réfection de l’ancien français sainté ou saintée, de même sens, sur le modèle du latin sanctitas, « caractère sacré, inviolabilité », puis, en latin chrétien, titre donné aux évêques.
1.  Perfection que l’on ne trouve qu’en Dieu. La sainteté de Dieu. La sainteté est une des quatre propriétés fondamentales de l’Église catholique. L’Esprit de sainteté, le Saint-Esprit.
▪ Par extension. Qualité d’une personne qui, par sa vie et ses œuvres, s’approche de cette perfection et, en particulier, qui est reconnue officiellement dans l’Église catholique et les Églises orthodoxes par la canonisation. La sainteté de François de Sales, de Thérèse de Lisieux, de Serge de Radonège. L’oraison est un chemin de sainteté. Dans les premiers siècles chrétiens, la sainteté pouvait être déclarée par simple acclamation du peuple ou par décret épiscopal. Par métonymie. La sainteté de ses actions.
▪ Loc. Odeur de sainteté, voir Odeur.
▪ Spécialement. Avec une majuscule. Titre d’honneur et de respect dont on se sert pour s’adresser au pape ou pour parler de lui. Votre Sainteté. L’audience que Sa Sainteté leur a accordée. Sa Sainteté ou, par abréviation, S. S. Paul IV.
2.  Caractère de ce qui est saint en tant qu’il se rapporte à Dieu et à son culte. La sainteté des mystères de la religion chrétienne. La sainteté du sacrement du mariage.
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