télégraphe

TÉLÉGRAPHE

nom masculin
Étymologie : xviiie siècle. Composé de télé‑ et de ‑graphe, tiré du grec graphein, « écrire ».
1.  Dispositif qui permettait de transmettre des messages par des signaux codés ; mode de communication fondé sur un tel dispositif. Télégraphe aérien, constitué d’un ensemble d’appareils qui se transmettaient des signaux visibles à la lunette et placé sur une tour ou une éminence. Claude Chappe inventa, pendant la Révolution française, un télégraphe aérien qui était constitué de mâts mobiles pourvus de bras articulés. Télégraphe électrique ou, simplement, télégraphe, constitué d’un émetteur, appelé « manipulateur », qui envoyait un message codé sous la forme d’impulsions par une ligne électrique, et d’un récepteur transcrivant ce message sous une forme sonore ou graphique. L’Europe et l’Amérique furent reliées par le télégraphe en 1858, grâce à des câbles sous-marins. Télégraphe sans fil, télégraphe électrique qui utilisait des ondes radioélectriques pour transmettre les messages. La tour Eiffel servit d’antenne pour le télégraphe sans fil. Installer le télégraphe. Une commune équipée du télégraphe. Cette nouvelle est arrivée par le télégraphe, par télégraphe.
2.  Service et, en particulier, administration publique chargés naguère d’assurer le fonctionnement des communications par télégraphe. Un employé du télégraphe. Les Postes, Télégraphes et Téléphones (par abréviation, P.T.T.) furent créés en 1921.
▪ Désignait aussi le bureau d’où l’on envoyait les télégrammes. Aller au télégraphe.
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