tiède

TIÈDE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin tepidus, de même sens, lui-même dérivé de tepere, « être chaud », puis « être tiède ».
■  Qui est entre le chaud et le froid. Le sabayon peut se déguster tiède. Se rincer les mains à l’eau tiède. Un bain tiède. Le corps de la victime était encore tiède lorsqu’on l’a découvert. Un vent tiède. Adverbialement. Il fait tiède dans cette pièce. Boire, manger tiède.
▪ Loc. fig. et fam. Un robinet d’eau tiède, un parleur ou un auteur prolixe dont le propos est terne, sans originalité. Il n’a pas inventé l’eau tiède, il est d’une intelligence limitée.
▪ Fig. Qui manque d’ardeur, de ferveur, de passion. Je l’ai trouvé bien tiède dans cette affaire. Il a fait un éloge tiède de son prédécesseur. Subst. Politiquement, c’est un tiède. Dieu vomit les tièdes, se dit par allusion à un verset de l’Apocalypse dans lequel Jésus met en garde l’Église de Laodicée.
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