tuile
TUILE
nom fémininÉtymologie : xiie siècle. Issu du latin tegula, « tuile », puis, par métonymie, « toit, toiture », lui-même dérivé de tegere, « couvrir ».
1.
Petite plaque de terre cuite de peu d’épaisseur, faite de terre grasse pétrie puis séchée, dont on se sert pour couvrir les maisons, les bâtiments.
Un toit de tuiles, en tuiles.
Des tuiles rouges, orangées, roses.
Tuile plate, incurvée.
Tuiles à emboîtement, à recouvrement.
Tuile flamande, romaine, voir Flamand, Romain.
Tuile faîtière, cornière.
Les tuiles vernissées de Bourgogne.
Par extension.
La toiture du Parthénon était de tuiles de marbre.
Tuile en béton, en polypropylène.
▪ Expr. vieillie.
Habiter, loger sous les tuiles, dans le plus haut étage d’une maison, d’un immeuble (on dit plutôt Habiter, loger sous le toit, les toits).
▪ Fig. et fam.
Évènement fâcheux qui survient de façon imprévue, que l’on ne peut éviter.
Il lui est arrivé une sacrée tuile.
Quelle tuile !
2.
Par analogie. Marque de domaine : pâtisserie.
Petit four sec fait de farine, d’œufs et de sucre, en forme de plaque mince et incurvée, souvent couvert d’amandes effilées.
Une coupe de glace servie avec des tuiles.
Voir aussi
- [Terminologie (FranceTerme)] :
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- tuerie, n. f.
- tue-tête (à), loc. adv.
- tueur, -euse, n. et adj.
- tuf, n. m.
- tufeau, n. m.
- tuffeau, n. m.
- tuffier, -ière, adj.
- tufier, -ière, adj.
- Tufière [5e édition]
- tuilage, n. m.
- tuile, n. f.
- tuilé, -ée, adj.
- tuileau, n. m.
- tuiler, v. tr.
- tuilerie, n. f.
- tuilier, -ière, n.
- tularémie, n. f.
- tulipe, n. f.
- tulipier [I], n. m.
- tulipier, -ière [II], n.