vanter

VANTER

conjugaison verbe transitif et pronominal
Étymologie : xie siècle. Issu du latin tardif vanitare, « se montrer superficiel, vaniteux », fréquentatif de vanari, « mentir, tromper ».
1.  V. tr. Louer, célébrer. Vanter les qualités d’un ouvrage. Vous vantez bien votre marchandise. On vante cet homme pour peu de chose.
▪ Au participe passé. Une ville vantée de tous, par tous. Les auteurs les plus vantés ne sont pas forcément les meilleurs.
2.  V. pron. Mettre en avant des qualités, des mérites que l’on n’a pas, ou exagérer ceux que l’on a. Elle passe son temps à se vanter.
▪ Suivi de la préposition de. Se glorifier, se targuer de ce que l’on a accompli ; se dire capable de réaliser quelque chose. Se vanter de ses prouesses, de ses conquêtes. Ils se sont bien gardés de s’en vanter. Il s’est vanté de remporter le concours ou, litt., qu’il remporterait le concours. Iron. Il peut se vanter d’avoir engendré la discorde.
▪ Loc. et expr. fam. Sans me vanter, précaution oratoire dont on use lorsqu’on s’apprête à dire de soi quelque chose de flatteur. Il n’y a pas de quoi se vanter, se dit, par litote, quand quelqu’un a fait une chose blâmable ou peu honorable. Et je m’en vante, se dit, par manière de bravade, d’une action qu’on ne renie pas, dont on est fier bien qu’elle puisse être mal perçue.
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