vénérable

VÉNÉRABLE

adjectif
Étymologie : xve siècle. Emprunté du latin venerabilis, « digne de respect », lui-même dérivé de venerari, « adresser une demande aux dieux », puis « révérer, vénérer ».
■  Qui est digne de vénération, qui inspire un sentiment d’admiration mêlé de déférence, en particulier en raison de son âge. De vénérables vieillards. Une vénérable assemblée. Par métonymie. Avoir un âge vénérable. Par analogie. Une vénérable institution. Des chênes vénérables.
▪ S’est employé autrefois dans des appellations honorifiques données à des hommes d’Église ou à des théologiens. Le noble et vénérable chanoine X. Subst. « Bède le Vénérable » est un moine anglais considéré comme le père de l’historiographie anglaise. L’abbé de Cluny Pierre de Montboissier est connu sous le nom de « Pierre le Vénérable ».
▪ Spécialement. Marque de domaine : religion catholique. Qualifie un serviteur de Dieu dont les vertus ont été déclarées héroïques ou le martyre reconnu, à l’issue de la première étape d’un procès de béatification. La vénérable Marthe Robin. Subst. Les vénérables, à la différence des bienheureux et des saints, ne peuvent faire l’objet d’un culte. – Marque de domaine : franc-maçonnerie. Se dit de celui, de celle que désignent ses pairs pour présider une loge pendant un an. Le vénérable maître ou, elliptiquement et subst., le vénérable a l’équerre pour attribut.
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