zèle

ZÈLE

nom masculin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin zelus, « jalousie ; zèle, ardeur », lui-même tiré du grec zêlos, « zèle, empressement, émulation » et « rivalité, jalousie ».
■  Ferveur avec laquelle on sert Dieu, la religion. Le psaume 69 évoque le zèle de celui qui sert la maison du Seigneur. Un zèle apostolique, missionnaire. Le zèle pour les choses saintes.
▪ Par extension. Vive ardeur, grande énergie que l’on déploie au service d’une idée, d’une cause, d’une entreprise, ou encore d’une personne. Défendre la patrie, l’État avec zèle. Il met tout son zèle à vous aider. Exciter, modérer le zèle de quelqu’un. Il est plein de zèle. Un zèle ardent, inconsidéré. Elle a péché par excès de zèle.
▪ Loc. et expr. Un zèle de prosélyte, désigne l’ardeur dont font preuve ceux qui viennent d’adhérer à une religion, à une doctrine, et qui mettent tout en œuvre pour la servir et y convertir autrui. Dans la pièce de Corneille, Polyeucte fait preuve d’un zèle de prosélyte. Grève du zèle, qui consiste à ralentir l’activité d’une entreprise, d’un service en appliquant les consignes de travail ou les règlements au pied de la lettre. Les douaniers ont fait une grève du zèle en fouillant tous les bagages. Fam. Faire du zèle, dépasser la mesure dans l’exécution d’un ordre, d’une mission.
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