zouave

ZOUAVE

nom masculin
Étymologie : xviie siècle. Emprunté de l’arabe maghrébin zwawa, qui désignait une confédération de tribus kabyles ayant procuré de nombreux soldats à l’Empire ottoman.
■  Marque de domaine : histoire. Soldat algérien membre d’un corps d’infanterie légère de l’armée française créé en 1830 après la conquête de l’Algérie ; à partir de 1842, fantassin, le plus souvent venu de la métropole, qui appartenait à un régiment colonial d’élite servant d’abord en Algérie, puis dans d’autres pays. Jusqu’en 1915, l’uniforme des zouaves comportait une chéchia et un pantalon en forme de sarouel. Les régiments de zouaves furent dissous en 1962 au moment de l’indépendance de l’Algérie. Sur une pile du pont de l’Alma, à Paris, une statue représentant un zouave et commémorant une victoire sur les Russes lors de la guerre de Crimée sert traditionnellement de repère pour mesurer la hauteur de la Seine.
▪ Par analogie. Les zouaves pontificaux, soldats appartenant au corps de troupe français formé en 1860 pour assurer la défense des États pontificaux.
▪ Loc. fig. et fam. Faire le zouave, se montrer arrogant, se donner un air martial et conquérant (vieilli) ; chercher à se signaler par ses facéties.
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