penne

■ Desempenné, ée. part. du verbe Desempenner qui n’est plus en usage, & qui signifie, Dégarni de plumes. On ne s’en sert guere que dans cette phrase. Il va comme un trait desempenné. Ce qui se dit d’un estourdi qui part brusquement sans sçavoir trop bien où il veut aller, de mesme qu’un trait qu’on décocheroit sans estre garni de plumes.

■ Pennage. s. m. Terme de Fauconnerie qui se dit du plumage des oiseaux de proye. Un faucon du second pennage.

■ Pennache. On prononce Panache. s. m. Tour ou bouquet de plumes d’Austruche.

■ Pennacher. On prononce, Panacher. v. n. p. Il se dit de certaines fleurs, lors qu’il vient à s’y former quelque nouvelle couleur qui fait à peu prés l’effet d’un pennache. Voilà une tulippe, une anemone, une rose, un œillet qui se pennache bien.

■ Pennaché, ée. part. Tulippe pennachée, anemone pennachée, rose pennachée.

■ Empennacher. v. a. Garnir de pennaches. Il n’a guere d’usage qu’en raillerie. Qui vous a empennaché de la sorte ?

■ Empennaché, ée. part.

■ Pennon. s. m. C’estoit autrefois une sorte de banniere ou d’estendart à longue queüe, qu’un chevalier qui avoit vingt hommes d’armes sous luy, estoit en droit de porter.

■ Pennonceau. s. m. On prononce Panonceau. Sorte de banderole chargée d’armoiries. Dans les saisies réelles des terres, on affiche à la terre saisie les Pennonceaux aux Armes du Roy ; Et on dit, qu’Un homme a fait afficher les pennonceaux à une terre, pour dire, qu’Il l’a saisie réellement.