asseoir

3e édition

ASSEOIR.

v. act. Conjugaison : Je m’assieds, tu t’assieds, il s’assied ; nous nous asseyons, vous vous asseyez, ils s’asseyent. Je m’asseyois. Je m’assis. Je m’assiérai, ou je m’asseyerai. Assied-toi, asseyez-vous. Que je m’asseye. Je m’assiérois, ou je m’asseyerois. Que je m’assisse. En s’asseyant.
■  Mettre dans un siége. Asseoir un enfant. Asseoir un malade. Asseyez cet enfant, ce malade. Asseyez bien cette femme à cheval.
Il s’emploie plus ordinairement au n. p. dans cette acception, & il signifie, Se mettre dans un siége, se seoir. Asseyez-vous. Il s’assit. Asseyons-nous. On le fu asseoir, on le pria de s’asseoir.
On dit, qu’Un oiseau s’est allé asseoir sur une branche, sur un arbre, pour dire, qu’Il s’y est allé percher.
■ Asseoir, En termes de Bâtiment, signifie, Poser sur quelque chose de ferme ; Et, dans cette signification, ainsi que dans les autres qui suivent, il est toûjours actif. Asseoir les fondemens d’une maison sur le roc. Asseoir la première pierre d’un édifice. Asseoir une pierre. Asseoir une statue sur un piédestal.
On dit fig. Asseoir son jugement, asseoir un jugement, pour dire, Fonder un jugement sur quelque raison, sur quelque apparence. Il ne faut pas asseoir son jugement sur une simple présomption.
On dit aussi fig. qu’On ne peut asseoir aucun fondement sur ce que dit une personne, sur ce qu’elle promet, pour dire, qu’On ne peut se fier à sa parole, à ses promesses.
On dit, Asseoir les Tailles, les Gabelles, &c. pour dire, Imposer & départir les Tailles, les Gabelles, &c.
On dit, Asseoir une rente, pour dire, Placer une rente. On a mal assis cette rente. On la pouvoit mieux asseoir.
■ Assis, ise. part. Il a les signif. de son verbe.
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