bague

3e édition

BAGUE.

s. f.
■  Anneau que l’on met au doigt. Porter une bague. Une belle bague.
On dit fig. d’Une jolie maison de campagne, ou d’une autre chose de prix qu’on n’a que pour le plaisir, pour l’ornement, & qu’on peut vendre aisément, que C’est une bague au doigt.
En termes de Pratique, on appelle Bagues & joyaux, Les pierreries, perles, & autres semblables choses de prix, qui appartiennent à une femme mariée, & qu’elle reprend après la mort de son mari. Les bagues & joyaux de cette femme ont été estimez cinquante mille francs. Elle a emporté une telle somme pour ses bagues & joyaux.
On appelle, Bagues d’oreilles, De petits anneaux d’or qui sont garnis de pierreries, & que les femmes passent au bout d’en-bas de leurs oreilles. Cette femme a de belles bagues d’oreilles.  +
On dit en termes de Guerre, Sortir vie & bagues sauves, pour dire, Sortir d’une Place avec permission d’emporter sur soi ce que l’on peut. Et on dit figur. qu’Un homme est sorti, est revenu bagues sauves, pour dire, qu’Il est heureusement sorti d’un péril.
■ Bague, signifie aussi L’anneau qu’on suspend vers le bout d’une carriére où se font des courses, & que ceux qui courent, tâchent d’emporter avec le bout de la lance. Courre la bague. Emporter la bague. Donner une atteinte à la bague. Une magnifique course de bague. La pluspart des courses de bague se font à cheval.
Additions et corrections
Pag. 130. col. 2. lig. 42. On appelle, Bagues d’oreilles, &c. à la fin de l’article. Ajout. On dit à présent, Boucles d’oreilles..
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