course

3e édition

COURSE.

s. f. v.
■  Action, mouvement de celui qui court. Course légére. Longue course. Course pénible. Il est léger à la course, vîte à la course. Prendre les lièvres, les chevreuils à la course. Les courses des jeux Olympiques, &c. La course des chevaux, des chariots, &c. Il a gagné le prix à la course, le prix de la course. Il a fourni sa course, fourni sa course tout d’une même force, d’une même vîtesse. Course de tournois. En trois courses il rompit trois lances. Il a fait une belle course. Course de bague, Course de têtes, &c. A toutes les courses il a remporté le prix. Il l’a gagné de deux, de trois courses. Il saute bien sans prendre sa course.
On dit aussi Poëtiquement, La course du Soleil. La course de la Lune.
■ Course, Acte d’hostilité que l’on fait en courant les mers, ou en entrant dans le pays ennemi. Les ennemis font des courses jusques en tel lieu. Les Galères de tel endroit font des courses sur une telle mer, sur les côtes de, &c.
On dit, qu’Un Capitaine, qu’un Vaisseau ou Galère est en course, est allé en course, pour dire, qu’Il est sur mer, pour courir sur les ennemis.
■ Course, se dit aussi, des voyages qu’on fait pour quelqu’un. J’ai fait mille courses pour cette affaire. Il a travaillé pour moi, mais il s’est bien fait payer de ses courses.
On appelle, Course, Ce que gagne le courrier, ce qu’on lui donne pour les frais du voyage & pour récompense de sa peine. Ce courrier a été bien payé de sa course.
■ Course, se prend figur. pour Le cours de quelque emploi ou de quelque travail. Après avoir passé par divers emplois, il acheva sa course par l’Ambassade. Sa course fut longue & pénible. Il a été couronné au bout de sa course. Il a heureusement fourni sa course, terminé sa course.
On le dit aussi, De la durée de la vie. Il a fini sa course.
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