énoncer
3e édition
ENONCER.
v. a.■
Exprimer ce qu’on a dans la pensée. Ce n’est pas tout que de bien penser, il faut savoir bien énoncer ce que l’on pense. La maniére dont il énonce ses pensées leur donne de la force. On avoit énoncé dans le contrat. Les choses y étoient si clairement énoncées. Un des articles de ce traité étoit énoncé de telle sorte, que tous les deux partis le pouvoient interpréter à leur avantage.
On dit en termes de Pratique, Enoncer faux, pour dire, Avancer quelque chose contre la vérité.
On se sert plus ordinairement de ce verbe avec le pronom ▶possessif◀. C’est un homme qui s’énonce en bons termes, qui s’énonce bien, qui s’énonce mal. On ne peut pas se mieux énoncer qu’il fait. Il pense assez bien, mais il ne sauroit s’énoncer. Il n’a pas le don de s’énoncer.
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Enoncé, ée. part.
On dit, Un simple énoncé. Un faux énoncé, pour dire, Une chose avancée sans preuves, une chose avancée contre la vérité. Et en ces sortes de phrases, Enoncé est employé substantivement.
Additions et corrections
Pag. 590. col. 1. lig. 25. possessif, lis. personnel.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- ennoyer, v. tr.
- ennuager, v. tr.
- ennui, n. m.
- ennuiter, v. [3e édition]
- ennuyant, -ante, adj.
- ennuyer, v. tr. et pron.
- ennuyeusement, adv.
- ennuyeux, -euse, adj.
- énonçable, adj.
- énoncé, n. m.
- énoncer, v. tr.
- énonciateur, -trice, n.
- énonciatif, -ive, adj.
- énonciation, n. f.
- énophtalmie, n. f.
- enorgueillir, v. tr. et pron.
- énorme, adj.
- énormément, adv.
- énormité, n. f.
- énouer, v. tr.