bon, bonne
4e édition
BON, BONNE.
adj.■
Qui a en soi toutes sortes de perfections. En ce sens il ne se dit que de Dieu seul. Il n’y a que Dieu qui soit souverainement bon. Il n’y a proprement que Dieu qui soit bon.
À l’égard des choses créées, il signifie, Qui a en soi toutes les qualités convenables à sa nature. Dieu vit que la lumière étoit bonne. Tout ce que Dieu a créé est bon.
Il signifie aussi, Qui est excellent, exquis dans son genre. Et il se dit tant des ouvrages de la nature, que des ouvrages de l’art, & des qualités de l’esprit. De bon vin. De bonne eau. De bon blé. De bonne avoine. Un bon air. Une bonne terre. Un bon pays. De bon fruit. De bonnes pêches. Un bon cheval. De bon or. De bon argent. Un bon Poëme. Un bon Livre. Il n’y a rien de bon dans cet ouvrage. C’est un homme qui a de bonnes qualités.
Dans le même sens, on dit aussi Des choses nuisibles, qu’Elles sont bonnes. De bon arsenic. De bon sublimé. De bonne ciguë ; & c’est pour dire, Propre à faire son effet.
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Bon, se dit aussi Des personnes qui excellent en quelque chose, en quelque profession. Bon Capitaine. Bon Soldat. Bon homme de guerre. Bon Général. Bon homme de cheval. Bon homme de mer. Bon ouvrier. Bon Médecin. Bon Philosophe. Bon Poëte. Bon Avocat. Bon Prédicateur. Bon Orateur. Bon Grammairien.
On dit d’Un homme qui écrit bien, qui peint bien, qu’Il a la main bonne. Qu’Une chose vient de bonne main, pour dire, qu’Elle vient de bonne part. Qu’Une affaire est en bonne main, pour dire, qu’Elle est entre les mains d’une personne qui saura bien la conduire. Et qu’Un homme est en bonne main, pour dire, qu’Il est sous l’autorité d’une personne qui lui fera bien faire son devoir. Il n’a qu’à se bien tenir, il est en bonne main.
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Bon, signifie aussi Clément, miséricordieux : & c’est dans ce sens qu’on dit, que Dieu est bon, que Dieu est tout bon ; & qu’on se sert de ces façons de parler populaires : Aimer le bon Dieu. Prier le bon Dieu. S’il plaît au bon Dieu.
On dit par exclamation, Bon Dieu ! pour marquer la surprise où l’on est de quelque chose. Bon Dieu, l’auroit-on jamais pu croire !
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Bon, en parlant des personnes, signifie Indulgent, humain, facile & commode à vivre. Il faut être bien bon pour souffrir cela. C’est un très-bon homme. C’est une très-bonne femme. Un homme d’un bon commerce. Ce sont de bonnes gens.
On dit d’Un homme simple & de peu d’esprit, que C’est un bon homme qui n’y entend point de finesse. Et d’Un homme aisé à vivre, & qui ne prend pas garde de si près à la plupart des choses, on dit proverbialement & familièrement, que C’est un bon Prince.
On dit dans le discours familier, Bon homme, bonne femme & bonnes gens, pour signifier Un homme & une femme qui sont déjà dans un âge avancé. Le bon homme se porte encore bien. La bonne femme n’en peut plus. Les bonnes gens commencent à baisser.
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Bon, signifie aussi Propre à certain usage. C’est un homme bon à mille choses. C’est un homme qui est bon à tout. Un remède bon au mal de tête. Cela est bon à la fièvre, contre la fièvre. Une viande bonne à manger. Du vin bon à boire. Les pigeons sont bons à mettre en compote. La carpe est bonne à mettre au court-bouillon. A quoi cela est-il bon ? Cela n’est bon à rien.
On dit proverbialement d’Un homme qui n’est propre à rien, qu’Il n’est bon ni à rôtir, ni à bouillir. On dit d’un méchant homme, qu’Il n’est bon qu’à noyer. Et lorsqu’on veut faire entendre que ce qui a été bien reçu venant de quelqu’un, auroit été très-mal reçu venant d’un autre, on dit, Si un autre avoit dit, avoit fait cela, il ne seroit pas bon à jeter aux chiens.
On dit d’Un homme, qu’Il est bien bon de prétendre, de dire, de faire, &c. Qu’On le trouve bon de dire, de faire, de prétendre, &c. pour dire, qu’Il n’est pas bien fondé, qu’il n’a nulle raison de prétendre, de dire, de faire, &c.
Dans le style familier, en parlant d’un homme qui a réjoui la compagnie par les choses qu’il a dites, on dit, Il a été bon aujourd’hui. Et en parlant d’un mot, d’un conte qui cause quelque surprise agréable à ceux qui l’entendent, on dit, Il est bon-là.
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Bon, en parlant des choses, signifie Avantageux, favorable, utile, convenable. Cela ne présage rien de bon. Voilà un bon temps pour les voyageurs. Le temps est bon pour semer, pour planter. Voici la bonne heure pour lui parler.
On dit, Prendre quelque chose en bonne part, pour dire, Y donner un sens favorable, ne s’en point fâcher.
Proverbialement, lorsqu’un créancier ne se contente pas des excuses dont on le veut payer, il dit, Tout cela est bel & bon, mais de l’argent vaut mieux. La même chose se dit à ceux qui en veulent amuser d’autres par de belles promesses, par de vaines espérances.
On dit aussi proverbialement, Ce qui est bon à prendre, est bon à rendre. Mais cela ne se dit guère que par celui qui ayant trouvé quelque chose, le prend, & compte que le pis qui puisse arriver, c’est de le rendre. Et on dit, À quelque chose malheur est bon, pour dire, que Quelquefois un malheur qui arrive est l’occasion d’un bien.
On dit proverbialement, qu’Il fait bon en un endroit, pour dire, qu’On y est agréablement & à son aise. Et en parlant d’un temps propre & commode pour parler à un homme, on dit, qu’Il y fait bon. Comme au contraire, en parlant d’Un homme austère, difficile, fâcheux ou dangereux, on dit, qu’Il ne fait pas bon avoir affaire à lui.
On dit aussi proverbialement, Il fait bon vivre & ne rien savoir, on apprend toujours. Et, Il fait bon battre glorieux, il ne s’en vante pas.
Dans les Jeux où on joue de l’argent, on dit, Faire bon, pour dire, S’engager à payer toute la somme qu’on pourra perdre. Il fait bon par tout. Et on dit en termes de Finances, Faire les deniers bons, pour dire, Se rendre garant du payement de la somme dont il est question.
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Bon, est aussi employé absolument & solitairement en diverses autres phrases. Ainsi on dit, Trouver bon, pour dire, Approuver, avoir pour agréable. Trouver tout bon, pour dire, S’accommoder presque également de tout. Tenir bon, pour dire, Résister avec fermeté. Sentir bon, pour dire, Avoir une odeur agréable. Et, Coûter bon, pour dire, Coûter extrêmement cher.
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Bon, joint avec les mots de Génie & de Démon, signifie, Bienfaisant, favorable. Ainsi on dit, C’est un bon Génie qui l’a inspiré, qui l’a conduit. Et on appelle Bon Ange, l’Ange Gardien. Se recommander à son bon Ange.
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Bon, en parlant d’Un homme, se joint avec certains substantifs, avec lesquels il ne signifie autre chose qu’Un homme de bonne humeur, & commode à vivre. C’est un bon compagnon, un bon vivant, un bon enfant, un bon garçon, un bon drôle, un bon diable. Dans cette acception, on dit d’Un homme fin & rusé, que C’est un bon Apôtre. Et dans le style familier, soit par injure, soit par plaisanterie, on dit, C’est un bon coquin, un bon fripon, un bon débauché, un bon vaurien, une bonne ame, une bonne pièce, une bonne bête, un bon bec. Et par exclamation, La bonne pièce ! La bonne ame ! La bonne bête !
On dit, qu’Un homme a le corps bon, & que C’est un bon corps d’homme, pour dire, qu’Il est sain, robuste, vigoureux ; qu’Il a bon pied, pour dire, qu’Il marche bien, qu’il va bien du pied ; qu’Il a bon pied, bon œil, pour dire, qu’Il est agile, alerte, éveillé ; & qu’Il a encore le cœur bon, pour dire, qu’Il a encore de la vigueur.
On dit, qu’Un homme est de bonne maison, pour dire, qu’Il est d’une ancienne Noblesse. Et lorsqu’un homme qui a famille met ses affaires en bon état, on dit, qu’Il fait bonne maison.
On dit d’Un homme franc & sincère, que C’est un bon Gaulois. Et d’Un homme qui a un procédé franc, & qui n’entend point de mauvaises finesses à rien, qu’Il y va de bonne foi, qu’Il y va tout à la bonne foi.
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Bon, en parlant des choses, signifie quelquefois Grand, & sert à donner plus d’énergie & de force aux substantifs avec lesquels il se joint. Il y a une bonne lieue d’ici-là Il y a une bonne journée d’ici. Boire un bon verre de vin. Vous avez une bonne traite à faire. Il y a une bonne heure que je vous attends. Je vous dis une bonne fois pour toutes. Donner un bon soufflet, un bon coup d’épée. Avoir une bonne fièvre.
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Bon, se joint aux mots de temps, de jour, d’heure, d’an & d’année, avec des significations assez différentes l’une de l’autre. Ainsi on dit, Avoir bon temps, se donner du bon temps, prendre du bon temps, pour dire, se divertir. Et en termes de civilité, Donner le bon jour à quelqu’un, lui souhaiter le bon jour, lui souhaiter la bonne année. Et dans le style familier, Bon jour & bon an.
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Bonne année, se dit aussi pour dire Une année fertile & abondante. Et on dit proverbialement, Bon an, mal an, pour dire, Tant une année que l’autre, & la forte portant la foible. Sa terre vaut dix mille livres de rente bon an mal an.
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Bon jour, se dit aussi pour signifier Un jour de Fête. C’est aujourd’hui un bon jour. Et lorsqu’on parle d’une méchante action faite en un jour solennel, on dit proverbialement & ironiquement, Bon jour, bonne œuvre.
On dit, Faire son bon jour, pour dire, Communier, recevoir le Sacrement de l’Eucharistie.
On dit aussi, Les bonnes Fêtes, pour dire, Les grandes Fêtes. Il ne va au Sermon que les bonnes Fêtes.
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Bonne heure, Outre la signification dont on a déjà parlé, se dit dans diverses autres acceptions. Ainsi on dit, De bonne heure, pour dire, Tôt. Tâchez de venir de bonne heure. Il est encore de bonne heure, pour dire, Il n’est pas tard. Et À la bonne heure, pour dire, À temps, à propos. Vous venez à la bonne heure. On dit aussi, À la bonne heure, pour marquer une espèce d’approbation, une espèce de joie de quelque chose.
On dit, Bon visage d’Hôte, en parlant d’un homme qui fait bien les honneurs de chez lui. Faire bon visage à quelqu’un, lui faire bon accueil, lui faire bonne mine, pour dire, Lui faire un accueil agréable, le recevoir civilement. Faire quelque chose, donner quelque chose de bonne grace, pour dire, D’une manière gracieuse & honnête. Et, Avoir bonne grace à faire quelque chose, pour dire, S’en bien acquitter. Il danse de bonne grace. On dit aussi d’Un homme qui dit ou qui fait quelque chose de mal-à-propos, & qu’il ne devroit pas faire, qu’Il n’a pas bonne grace d’en user de la sorte.
On dit qu’Une chose fait bonne bouche, pour dire, qu’Elle laisse un goût agréable à la bouche. Et, Garder une chose pour la bonne bouche, pour dire, La réserver pour la dernière comme la plus agréable. Et d’Un homme qui après avoir fait plusieurs pièces à quelqu’un, lui en fait une dernière plus sanglante que les autres, on dit, qu’Il la lui gardoit pour la bonne bouche.
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Bonne, est aussi employé sans aucun substantif précédent dans les phrases suivantes. La bailler bonne à quelqu’un, pour dire, Lui faire quelque pièce. Et, La lui garder bonne, pour dire, Conserver du ressentiment avec dessein de se venger dans l’occasion. Ces phrases sont du style familier.
On dit, Jouer bon jeu, bon argent, pour dire, Jouer sérieusement, & avec obligation de payer. Recevoir de l’argent à compte, pour dire, À déduire sur ce qui peut être dû. Et, À tout bon compte revenir, pour dire, Sans préjudice des erreurs de calcul. On dit aussi, qu’Un homme est un homme de bon compte, pour dire, qu’Il est fidèle dans les comptes qu’il rend. Et, Rendre bon compte de sa conduite, pour dire, Faire connoître qu’on a tenu une conduite louable.
On dit, Donner de bonnes enseignes de quelque chose, pour dire, L’indiquer par des marques faciles à reconnoître. Et adverbialement, À bonnes enseignes, pour dire, Avec une connoissance suffisante de ce qui est à faire, avec un pouvoir suffisant. Il ne veut payer qu’à bonnes enseignes. Je n’y veux aller qu’à bonnes enseignes.
On dit, qu’Un cheval galope sur le bon pied, pour dire, qu’En galopant, il leve le pied droit le premier. Et figurément on dit, Mettre quelqu’un sur le bon pied, pour dire, Le réduire à faire ce qu’il doit, à faire ce qu’on en desire. Il faisoit le suffisant, mais je l’ai mis sur le bon pied. Et on dit aussi d’Un homme qui a de la réputation, du crédit, qu’Il est sur un bon pied dans le monde.
On dit proverbialement, Après bon vin, bon cheval, pour dire, que Quand on a un peu bu, on fait aller son cheval meilleur train.
On dit familièrement en parlant de vin, Tirer du bon, donner du bon : Et proverbialement, Qui bon l’achete, bon le boit. Et cela ne se dit pas seulement du vin, mais figurément de toute autre marchandise, pour dire, qu’Il n’y faut pas plaindre l’argent : Et que Quand on l’achete bonne, on s’en trouve bien.
On dit aussi proverbialement & figurément, À bon vin il ne faut point de bouchon. Et il se dit généralement, pour marquer qu’Une chose qui est bonne, n’a pas besoin d’être annoncée par affiche.
On dit aussi proverbialement, À bon chat, bon rat, pour dire, Bien attaqué, bien défendu. Et, À bon entendeur salut, quand on veut faire entendre quelque chose à quelqu’un, en ne s’expliquant qu’à demi. Un tel a dit telle & telle chose, à bon entendeur salut.
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Bon, se prend quelquefois substantivement, & signifie, Bonne qualité, ce qu’il y a de bon dans la personne ou dans la chose dont il s’agit. C’est un homme qui a du bon & du mauvais. Un fils qui n’a pris de son pere que le bon. La pièce dont vous parlez a des défauts, mais il ne laisse pas d’y avoir du bon. Faire un extrait d’un Livre, & en tirer tout le bon, en prendre tout le bon. Il a cela de bon qu’il ne ment jamais.
Il signifie aussi Ce qu’il y a d’avantageux, d’important, de principal en quelque chose. Le bon de l’affaire est que. On dit, Le bon de l’histoire, le bon du conte, pour dire, Ce qu’il y a de plaisant dans le récit qu’on fait d’un conte, d’une historiette. Et, Du bon du cœur, pour dire, Avec affection, avec sincérité.
On dit, que Des troupes ont eu du bon dans une occasion, pour dire, qu’Elles ont eu l’avantage du combat. Et que Des gens d’affaire ont eu du bon dans un parti, dans un traité, pour dire, qu’Ils y ont trouvé du gain, du profit. Et en parlant d’une affaire d’utilité, on appelle Le revenant bon, Ce qui en revient de profit. Ils ont eu tant de revenant bon dans ce traité, dans cette affaire. On appelle aussi Deniers revenans bons, La somme qui reste d’un fonds qu’on avoit destiné pour quelque dépense.
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Bon, est aussi une espèce d’adverbe dont on se sert pour marquer qu’on approuve la chose dont il s’agit. En ce sens, il se prend aussi substantivement, lorsqu’on dit, Le bon du Roi, d’un Ministre, d’un Banquier, pour dire, L’agrément du Roi, le consentement d’un Ministre, l’acceptation d’un Banquier.
Il se dit aussi par une espèce d’interjection de surprise, ou en plaisanterie, & pour marquer qu’on ne fait nul cas de la chose dont il s’agit. Vous dites qu’il est fâché contre moi, bon !
On dit, Tout de bon, pour dire, Sérieusement. Parlez-vous tout de bon ?
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Bonne aventure. Aventure heureuse. Il lui est arrivé une assez bonne aventure. Il se dit surtout des vaines prédictions de l’avenir, & particulièrement des prédictions qu’on fait sur l’inspection de la main. Se faire dire sa bonne aventure. Une diseuse de bonne aventure.
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Bonbon. s. m. Terme pris du langage des enfans, & dont on se sert en leur parlant, pour dire, Des friandises. C’est du bonbon. On vous donnera du bonbon.
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Bonne fortune. Ce qui arrive d’avantageux. Il lui est arrivé une bonne fortune depuis peu. Dans le discours familier, on appelle Bonne fortune, Les faveurs des Dames. Il a eu plusieurs bonnes fortunes. C’est un homme à bonnes fortunes.
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Bonne grace, Outre la signification qui a été marquée ci-dessus, se dit Des lez d’étoffe qu’on attache vers le chevet & vers les pieds d’un lit, pour accompagner les grands rideaux. Les bonnes graces d’un lit.
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Bonne voglie. Terme pris de l’Italien, & qui se prononce comme oille. Il se dit de celui qui se loue pour ramer sur une Galère, & qu’on appelle communément Marinier de rame. Il y a tant de bonnes voglies sur cette Galère.
Il s’emploie adverbialement dans cette phrase, De bonne voglie, qui signifie, De bonne volonté. Faire quelque chose de bonne voglie.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- bombardon, n. m.
- bombasin, n. m. [6e édition]
- bombe [I], n. f.
- bombe [II], n. f.
- bombement, n. m.
- bomber, v. tr. et pron.
- bombeur, n. m. [8e édition]
- bombyx, n. m.
- bôme, n. f.
- bomerie, n. f. [4e édition]
- bon, bonne [I], adj.
- bon [II], n. m.
- bonace, n. f.
- bonapartisme, n. m.
- bonapartiste, n.
- bonasse, adj.
- bonbanc, n. m. [5e édition]
- bonbon, n. m.
- bonbonne, n. f.
- bonbonnière, n. f.