pourpre

4e édition

[I.] POURPRE.

s. m.
↪ voir aussi : [II.] Pourpre (n. m.)
■  Couleur, sorte de rouge foncé qui tire sur le violet. Cette étoffe-là est d’un beau pourpre. Des tulipes panachées de pourpre & de blanc. Des œillets tachetés de pourpre.
Le pourpre est une des couleurs du Blason ; il se marque en gravure par des traits diagonaux, allant de l’angle gauche du chef, à l’angle droit de la base.
■ Pourpre, est aussi féminin, & se dit De cette teinture précieuse qui se tiroit autrefois d’un certain petit poisson à coquille, nommé Pourpre, dont elle a pris le nom. La pourpre de Tyr étoit la plus estimée de toutes. De la laine teinte en pourpre. Les anciens Rois, les Empereurs, les Magistrats Souverains s’habilloient autrefois d’étoffes teintes en pourpre.
■ Pourpre, se prend aussi plus particulièrement pour L’étoffe teinte en pourpre qui étoit en usage parmi les anciens. La pourpre étoit l’habillement des anciens Rois. Porter la pourpre. Être vêtu de pourpre. Manteau de pourpre. Habit de pourpre.
■ Pourpre, se prend aussi pour La dignité royale, dont elle étoit autrefois la marque. Respecter la pourpre des Rois, la pourpre des Empereurs. Être né dans la pourpre.
Il se dit aussi De la dignité des Cardinaux. La pourpre du sacré Collége.
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