exil

5e édition

EXIL.

s. mas. (On prononce l’L, mais sans la mouiller.)
■  Bannissement. Long, fâcheux exil. Envoyer en exil. Aller en exil. Etre en exil. Il est revenu, il a été rappelé d’exil, de son exil. Son Ambassade est un honnête exil, un honorable exil.
On dit en termes mystiques, que La terre est pour l’homme un lieu d’exil, que la vie est un temps d’exil.
Il faut remarquer que Bannissement ne se dit que Des condamnations faites en Justice, et qu’Exil est une peine imposée par l’autorité souveraine. Le bannissement est infamant, et l’exil ne l’est pas.
■ Exil, se dit figurément pour Disgrâce. L’éloignement de la Cour est un exil pour un Courtisan.
Il se dit aussi figurément Du lieu où demeure un homme accoutumé d’être plus agréablement ailleurs. Le lieu où il est, est un lieu d’exil pour lui, est un vrai exil pour lui.
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