pareil, eille

5e édition

PAREIL, EILLE.

adj.
■  Égal, semblable. Ils sont pareils en âge, en qualité, en sagesse. Ils ont une pareille ardeur pour l’étude. Ils sont presque de pareil âge, de pareil tempérament. Je voudrois d’une étoffe pareille à celle que vous m’avez montrée. On n’a rien vu de pareil. Ces deux choses-là ne sont pas pareilles. C’est un homme d’une valeur, d’une probité sans pareille. Il n’y a de véritable amitié qu’entre gens pareils, qu’entre des personnes pareilles. Que feriez-vous en pareille occasion, en pareil cas, en cas pareil ? Voici ce qu’on fit à pareille occasion.
On dit d’Un homme d’un très-grand mérite, que C’est un homme sans pareil. Il se dit aussi en mauvaise part, d’Un homme extraordinaire et singulier dans ses manières, dans sa conduite.
On dit proverbialement, À billes pareilles, pour dire, Ils ont les mêmes avantages, ils n’ont rien à se reprocher l’un à l’autre.
■ Toutes choses pareilles. Façon de parler dont on se sert pour dire, Toutes choses étant égales. Un ami, un parent, toutes choses pareilles, le doit emporter sur un homme qu’on ne connoît point.
■ Pareil, se prend aussi substantivement. C’est un homme qui n’a pas son pareil. Il a peu de pareils. Il se croyoit bien plus fort que vous, mais il a trouvé son pareil. Il a un beau cheval de carrosse, mais il ne peut trouver le pareil.
On dit aussi, Vos pareils, pour dire, Les gens de votre état, de votre naissance, de votre caractère. Vos pareils se comportent tout autrement que vous. Il en use mal avec ses pareils.
On dit aussi substantivement, Rendre la pareille à quelqu’un, pour dire, Lui faire un traitement pareil à celui qu’on en a reçu. Je vous rendrai la pareille.
■ À la pareille. Façon de parler adverbiale et familière. Si vous me faites ce plaisir-là, à la pareille. Si vous n’en usez pas bien, à la pareille.
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