porteur, euse

5e édition

PORTEUR, EUSE.

sub.
■  Celui ou celle dont le métier ordinaire est de porter quelque fardeau. Il y a des porteurs, des porteuses dans les marchés pour porter ce qu’on achète. Les Banquiers, les Trésoriers ont des porteurs d’argent.
Il se dit aussi d’Un homme chargé de rendre une lettre. Le porteur de ma lettre est homme en qui l’on peut prendre confiance. Vous pouvez donner la réponse au porteur.
À la fin d’Une lettre très-longue, on ajoute quelquefois par plaisanterie, Le porteur vous dira le reste.
■ Porteur de chaise, et simplement Porteur, Un de ces hommes par qui l’on se fait porter dans une chaise. Prendre des porteurs sur la place. Envoyer querir des porteurs. Avoir de bons porteurs de chaise, ou de bons porteurs.
■ Porteur d’eau, Porteuse d’eau. Celui ou celle qui porte de l’eau dans les rues, dans les maisons.
p. 329Il y a des Charges publiques qui donnent le nom de Porteurs à ceux qui les exercent, ou qui les font exercer. Porteurs de charbon. Porteurs de blé. Porteurs de sel.
On appelle Porteur de lettre de change, Celui qui est chargé d’une lettre de change pour en recevoir l’argent.
On dit de même, qu’Un homme est porteur de billets ; et l’on dit, Un billet payable au porteur.
On appelle Porteur de bonnes nouvelles, ou de mauvaises nouvelles, Celui qui annonce une bonne nouvelle, ou une mauvaise nouvelle. Il ne faut jamais, s’il se peut, être porteur de mauvaises nouvelles.
En parlant Du cheval sur lequel est monté le postillon d’une voiture, on l’appelle Le porteur.
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