montée
6e édition
MONTÉE.
s. f.■
Endroit par où l’on monte à une montagne, à un coteau, à une éminence, etc. La montée de ce coteau est fort roide, est extrêmement roide. La montée en est rude, pénible, douce, aisée.
Il se dit, particulièrement, d’Une rampe douce au devant d’un édifice. La montée du Capitole, à Rome, a beaucoup de majesté.
Il signifie quelquefois, L’action de monter. Les chevaux ont ordinairement plus de peine à la descente qu’à la montée.
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Montée, se dit encore d’Un petit escalier, dans une maison de pauvres gens. Montée étroite, roide, aisée. Monter, descendre la montée. Nettoyer, balayer une montée.
Il signifie en outre, populairement, Chacune des marches d’un escalier, d’un degré. Prenez garde, il y a là une montée rompue. Il monte, il descend les montées trois à trois, quatre à quatre.
Pop., Faire sauter les montées à quelqu’un, Le chasser honteusement de chez soi, et avec violence. S’il lui arrive de venir encore chez moi, je lui ferai sauter les montées.
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Montée, se dit aussi, en Architecture, de La hauteur d’une voûte. Cette voûte surbaissée a pour sa largeur peu de montée.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- montagnette, n. f.
- montagneux, -euse, adj.
- montaison, n. f.
- montanisme, n. m.
- montaniste, adj.
- montant, -ante, adj. et n.
- mont-blanc, n. m.
- mont-de-piété, n. m.
- monte, n. f.
- monte-charge, n. m. inv.
- montée, n. f.
- monte-en-l'air, n. m. inv.
- monténégrin, -ine, adj.
- monte-plats, n. m. inv.
- monter, v. intr. et tr.
- monte-sacs, n. m. inv.
- monteur, -euse, n.
- montgolfière, n. f.
- monticule, n. m.
- montjoie, n. f. et interj.