apprêt

7e édition

APPRÊT.

s. m.
■  Préparatif. En ce sens, il ne se dit guère qu’au pluriel. Faire des apprêts, de grands apprêts pour recevoir un prince, pour une fête, une noce, un voyage. Faire ses apprêts de départ. Faire de grands apprêts pour un festin. Faire les apprêts d’un festin. Il ne faut pas tant d’apprêts, nous ne voulons manger qu’un morceau.
Il signifie aussi, Manière d’apprêter ; et il se dit principalement de La manière dont on apprête des cuirs, des étoffes, des toiles. Ce cuir ne vaut rien, on y a donné un mauvais apprêt. Ce drap est mauvais, l’apprêt n’en vaut rien.
Il se dit également Des substances, des matières qui servent à apprêter ; comme dans ces phrases : Chapeau sans apprêt, Chapeau très bien foulé, et dans lequel il n’y a point de gomme. Il n’y a point d’apprêt dans cette toile, On n’a employé ni chaux ni colle pour la blanchir.
Apprêt, se dit figurément De l’esprit, du style, des manières, pour désigner, Un peu d’affectation. Il y a trop d’apprêt dans son style. L’apprêt de ses manières fatigue. Une beauté sans apprêt.
Apprêt, se dit aussi de L’assaisonnement des mets. Souvent l’apprêt des viandes coûte plus que les viandes mêmes.
Apprêt, se dit encore de La peinture sur verre. La peinture d’apprêt était autrefois fort en usage pour les vitraux des églises.
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