cours
7e édition
COURS.
s. m.■
Flux, mouvement de quelque chose de liquide. Il se dit particulièrement De l’eau des rivières et des ruisseaux. Cours rapide. Cours lent. Cours impétueux. Arrêter, empêcher, retarder, détourner, couper, rompre le cours d’un fleuve, d’un ruisseau. S’opposer au cours. Remonter le cours d’un fleuve. Il faut que les eaux aient leur cours. La rivière a pris son cours par là. Son cours est insensible. Donner cours à l’eau. Être troublé dans la possession d’un cours d’eau. Les grands cours d’eau qui traversent l’Amérique du Nord.
p. 430Il se dit aussi de L’étendue que parcourt en longueur un fleuve, un ruisseau, etc. Cette rivière est navigable dans la plus grande partie de son cours. Le cours de ce fleuve est long de plus de quatre cents lieues.
Fig., Donner un libre cours à ses larmes, Les laisser couler, ne plus faire d’effort pour les retenir. Donner un libre cours à ses transports, à sa fureur, à sa douleur, etc., S’y abandonner, ne plus les contenir.
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Cours, se dit également en parlant Des mauvaises humeurs qui circulent dans le corps de l’homme et des animaux. Il faut que cette humeur ait son cours. Il faut lui donner cours.
Le cours du sang, Le mouvement du sang dans les vaisseaux qui le renferment.
Cours de ventre, Dévoiement, ou flux de ventre.
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Cours, se dit encore Du mouvement réel ou apparent du soleil et des autres astres. Le cours du soleil, de la lune. Le cours des astres est réglé. L’astronomie traite du cours des astres. Le cours apparent du soleil est d’orient en occident.
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Cours, se dit figurément de La direction, de la marche que prennent certaines choses, ou qu’on leur donne. Nous verrons quel cours prendra cette affaire. Arrêter, retarder le cours d’une affaire, d’un procès. Suspendre le cours de la justice. Ses idées prirent un nouveau cours. Tout a repris son cours habituel. Suivant le cours de la nature. Le cours naturel des choses. Nos travaux ont un cours réglé. Le cours des saisons. Le cours des événements. Suivre le cours de l’opinion. Le cours du mal. Le mal a pris son cours. Il faut que la maladie ait son cours. Arrêter le cours d’une doctrine pernicieuse. Couper cours à l’erreur. Je coupai cours à la discussion, en leur disant…
Il signifie également, Durée. Pendant le cours des dix années qui viennent de s’écouler. Pendant le cours de la journée. Finir, achever le cours de sa vie. Le cours de notre existence. La mort interrompit le cours d’une si belle vie. Le cours de ses années. Pendant tout le cours de son règne. Dans le cours de sa maladie.
En termes de Marine, Voyage de long cours, Grand voyage sur mer, longue traversée, par opposition à Cabotage. Capitaine au long cours, Capitaine marchand qui fait des voyages de long cours.
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Cours, signifie encore, Suite, enchaînement. La mort interrompit le cours de ses victoires. Poursuivre le cours de ses triomphes. Le cours de nos prospérités, de nos infortunes. Terminer le cours de ses études. Être en cours de visite.
En Archit., Cours d’assise, Rang continu de pierres de même hauteur, posées de niveau dans toute la longueur d’un mur.
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Cours, se dit particulièrement d’Une suite de leçons sur une matière quelconque. Cours de chimie, de physique, d’anatomie, de chirurgie. Cours de philosophie, d’histoire, etc. Cours de droit. Cours de procédure. Cours de langue grecque, de langue anglaise, etc. Cours de musique. Faire un cours. Ouvrir un cours. Cours public. Cours particuliers. Cours gratuit. L’ouverture d’un cours. Suivre le cours de tel professeur. Suivre les cours du collège de France. Suivre des cours à la faculté des lettres. La durée, la fin d’un cours.
Il se dit également Des traités qui renferment une suite de leçons sur quelque science. Ce professeur a publié un cours de philosophie. Il a fait imprimer son cours. Cours complet. Cours abrégé.
Il se dit pareillement Des études que l’on fait en quelque science, et principalement de Celles qui exigent qu’on suive un ou plusieurs cours. Faire son cours de droit, de médecine. Le cours de droit dure trois ans. Ce jeune homme a fini ses cours.
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Cours, se dit encore pour Vogue, crédit. Ces étoffes n’ont plus de cours. Cette chanson, ce bruit eut cours pendant quelque temps. Donner cours à un bruit. Donner cours à une opinion, à un préjugé, à une maxime.
Il se dit dans un sens analogue, en parlant De la monnaie. Monnaie de cours. Cette monnaie a cours, n’a plus de cours. La somme a été payée en pièces d’or et d’argent, le tout bon et ayant cours. Donner cours à la monnaie étrangère.
Fig., Cette locution, ce mot, etc., n’a cours que parmi le peuple, que dans la province, Ils ne sont d’usage que parmi le peuple, que dans la province.
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Cours, en termes de Commerce, se dit Du prix actuel des marchandises, du taux auquel est le change, la rente, etc. Acheter des marchandises, des effets au cours de la place, au cours de la bourse. Le cours du marché. Le cours du change, de la rente, des effets publics.
Fig. et fam., Le cours du marché, de la place, L’état d’une affaire, la disposition des personnes qui la traitent. Ne vous engagez pas si vite dans ce parti, dans cette affaire ; voyez auparavant le cours du marché, le cours de la place.
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Cours, signifie en outre, L’étendue d’une chose, sans avoir égard à la hauteur. Une tapisserie de six aunes de cours.
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Cours, signifie encore, Un lieu agréable où l’on peut se promener à cheval ou en voiture, et qui est ordinairement situé hors de la ville. Il y avait plus de cinq cents voitures au cours. Le cours est beau de ce côté. Le cours est en tel endroit. Nous allons souvent au cours.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
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- courre [II], n. m. [7e édition]
- courretier, n. m. [2e édition]
- courriel, n. m.
- courrier, n. m.
- courrière, n. f. [7e édition]
- courriériste, n.
- courroie, n. f.
- courroucer, v. tr.
- courroux, n. m.
- cours [I], n. m.
- cours [II], n. m.
- course, n. f.
- courser, v. tr.
- coursie, n. f. [5e édition]
- coursier [I], n. m.
- coursier, -ière [II], n.
- coursière, n. f.
- coursive, n. f.
- courson, n. m.