débit

7e édition

DÉBIT.

s. m.
■  Vente continue, répétée. Il se dit surtout en parlant Des choses qu’on vend en détail. Débit de draps, de dentelles. Marchandises, étoffes de débit, de bon débit, de mauvais débit. Cela n’est pas de débit. Il se fait un grand débit dans cette boutique.
Débit de vin, de liqueurs, Commerce de vin, de liqueurs, en détail et en boutique.
Il se dit particulièrement Du droit de vendre certaines marchandises dont le gouvernement s’est réservé le monopole. Il obtint un débit de poudre, de cartes, de tabac.
Il se dit encore De la quantité d’eau que débite une source, une fontaine, etc. Le débit de cette fontaine est considérable.
Il signifie, au figuré, La manière de s’énoncer, de réciter. Cet homme a un beau débit. Il a le débit aisé, le débit agréable. Un débit pénible, fatigant, etc.
Il signifie, en termes de Musique, Récitation précipitée qui ressemble à la parole.
Débit, se dit encore de L’exploitation du bois, selon ses diverses destinations, comme lorsqu’on le met en poutres, en merrains, en cerceaux, etc. Le débit du châtaignier en planches ou en échalas est plus profitable qu’en bois à brûler.
Débit, dans la Tenue des livres, se dit, par opposition à Crédit, Du compte que l’on tient, sur le grand livre, des articles payés p. 470ou fournis à quelqu’un ou pour quelqu’un. J’ai passé telle somme à votre débit. Le débit est toujours au verso des feuillets du grand livre. Le côté du débit. Le débit et le crédit.
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