fourrière
7e édition
FOURRIÈRE.
s. f.■
Bâtiment dans l’arrière-cour d’une grande maison où l’on renferme le bois de chauffage, le charbon, etc. Il faut prendre ce bois dans la fourrière.
Il se disait de L’office qui fournissait le bois pour le chauffage de la maison du roi et des princes. La fourrière a fourni tant de bois. Chef de fourrière. Garçon de fourrière.
■
Fourrière, s’emploie en termes de Jurisprudence, dans cette expression, Mettre un cheval, une vache, etc., en fourrière, Saisir un cheval, une vache, etc., pour cause de dégât, pour contravention, ou pour dette, et les mettre dans une écurie, dans une étable, où ils sont nourris, à tant par jour, aux dépens de celui à qui ils appartiennent, jusqu’à la réparation du dommage, jusqu’au payement de l’amende, ou jusqu’à ce qu’on les vende. Les chevaux de ce charretier ont été mis en fourrière. On dit de même qu’Un cheval, qu’une vache est en fourrière.
Il se dit aussi, Du lieu de dépôt où la police a le droit de faire conduire les animaux qui vivent à l’abandon, les voitures délaissées sans cocher sur la voie publique, etc. Mettre un chien dans la fourrière.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.
VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- fourrager, -ère [II], adj. et n. f.
- fourragère, n. f.
- fourrageur, n. m.
- fourré, -ée [I], adj.
- fourré [II], n. m.
- fourreau, n. m.
- fourrer, v. tr.
- fourre-tout, n. m. inv.
- fourreur, -euse, n.
- fourrier, n. m.
- fourrière, n. f.
- fourrure, n. f.
- fourvoiement, n. m.
- fourvoyer, v. tr.
- foutaise, n. f.
- fouteau, n. m. [7e édition]
- foutelaie, n. f. [7e édition]
- foutoir, n. m.
- foutre [I], v. tr.
- foutre [II], n. m.