gorger

7e édition

GORGER.

v. a.
■  Mettre de la nourriture dans la gorge. On gorge les pigeons, les dindons pour les engraisser. Gorger de la volaille.
Il signifie aussi, Donner à manger avec excès. Il ne faut pas gorger les enfants. On les a gorgés de vin et de viandes.
Il signifie au figuré, Combler, remplir ; et il ne se dit guère qu’en parlant Des richesses. On les a gorgés de biens. Ils sont gorgés d’or et d’argent.
Il s’emploie dans l’un et dans l’autre sens avec le pronom personnel. Ils se gorgèrent de boire et de manger. Les soldats se gorgèrent de butin.
Au Jeu de reversi, Gorger le quinola, Contraindre à le jouer.
■ Gorgé, ée. part. passé.
En termes d’Art vétérinaire. Ce cheval a les jambes gorgées, Il les a enflées et pleines de mauvaises humeurs.
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