ïambe

7e édition

ÏAMBE.

s. m.
■  T. de Versification grecque et de Versification latine. Pied de deux syllabes dont la première est brève, et la dernière longue. Ce vers n’est composé que d’ïambes. Le dernier pied de ce vers est un ïambe.
Il se dit également d’Un vers dont le second, le quatrième et le sixième pied sont des ïambes. Les poètes grecs et les poètes latins ont employé les ïambes dans leurs drames. Les ïambes furent particulièrement employés par les poètes grecs pour satisfaire des haines privées ou publiques, pour flétrir les vices ou exprimer des sentiments amers sur les hommes et les mœurs de leur temps. Les ïambes d’Archiloque, d’Hipponax.
Il s’est dit aussi adjectivement, dans ce dernier sens. Les vers ïambes sont propres à exprimer les passions.
Ïambes, se dit en français, D’une pièce lyrique, qui par le sentiment amer et le ton acerbe rappelle les ïambes des anciens. Les ïambes d’André Chénier. André Chénier emploie dans ses ïambes le vers alexandrin suivi du vers de huit syllabes, avec croisement de rimes.
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