percher

7e édition

PERCHER.

v. n.,

SE PERCHER.

v. pron.
■  Se mettre sur une perche, sur une branche d’arbre, sur une baguette, etc. Il se dit proprement Des oiseaux. Les coqs et les poules perchent toutes les nuits. Il vient tous les soirs grand nombre de corneilles percher sur les arbres de ce bois. Quantité d’oiseaux se vinrent percher, vinrent se percher sur ces arbres.
Il se dit quelquefois, absolument, Des oiseaux qui ont l’habitude de se percher ; à la différence De ceux qui ne l’ont pas. Cet oiseau perche. Les perdrix grises, les cailles, les alouettes ne perchent pas.
■ Percher, avec le pronom personnel, se dit quelquefois, figurément et familièrement, D’une personne qui se met sur quelque endroit élevé, pour mieux voir ou pour mieux entendre. Comment s’est-il allé percher là ?
■ Perché, ée. part. passé.
Fig. et fam., Être toujours perché sur sa grandeur, sur ses aïeux, Être entêté de sa noblesse, de son rang.
Tirer les faisans au perché, Les tirer lorsqu’ils sont perchés. Dans cette phrase, Perché est pris substantivement.
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