assiéger

8e édition

ASSIÉGER.

v. tr.
■  Faire le siège d’une place de guerre. On va bientôt assiéger la ville, la forteresse.
Il se dit aussi en parlant des Personnes qui sont enfermées dans une place. Assiégés durant de longs mois, ils résistèrent héroïquement.
Fig., Déjà les eaux débordées assiégeaient notre dernier refuge, nous assiégeaient de toutes parts.
Il se dit encore d’une Foule qui se présente avec empressement à l’entrée de quelque lieu. La foule assiégeait de bonne heure les bureaux du théâtre. Les curieux assiégeaient la porte du tribunal.
Il signifie aussi figurément Obséder, poursuivre, importuner. Ses créanciers l’assiègent tous les matins dans sa maison. Être assiégé par les solliciteurs. On dit dans un sens analogue Assiéger la porte de quelqu’un, S’y présenter continuellement, fréquemment.
Il se dit également des Choses. Les fléaux qui nous assiègent. Tous les maux assiègent sa vieillesse. Ce souvenir m’assiège.
Le participe passé Assiégé, ée, s’emploie souvent comme nom. Les assiégés firent une sortie. Un des assiégés vint, se rendit dans le camp. On dit dans un sens collectif L’assiégeant et l’assiégé. Voyez Assiégeant.
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