cavalier, ière
8e édition
CAVALIER, IÈRE.
n.■
Celui, celle qui est à cheval. Il trouva des cavaliers sur le chemin. Il y avait trois ou quatre cavaliers autour de la voiture.
Être bon cavalier, Être bien à cheval, savoir bien conduire un cheval ; et, dans le sens contraire, Être mauvais cavalier. Elle est bonne cavalière, elle est mauvaise cavalière.
C’est un beau cavalier, se dit d’un Homme qui a bonne grâce à cheval.
Il signifie aussi Soldat qui fait partie d’une formation de cavalerie. Il y a eu dans le combat tant de cavaliers tués, démontés. Ce peloton est de cinquante cavaliers.
Il signifie quelquefois simplement, dans le langage familier, Homme, par opposition à Dame ou Demoiselle. Nous étions cinq femmes et nous n’avions pas avec nous un seul cavalier. C’est un joli, un beau, un aimable cavalier. Donner la main à son cavalier.
Servir de cavalier à une dame, Être son cavalier, Lui donner le bras dans une réunion, la faire danser dans un bal. On dit d’un Homme du monde, qui, par galanterie, s’astreint aux volontés d’une dame et lui rend des soins empressés, qu’il est son Cavalier servant.
Le cavalier seul se dit, en termes de Danse, d’une Figure du quadrille où l’homme danse seul, et aussi du Pas qu’il exécute ainsi. Faire un cavalier seul.
En termes du jeu d’Échecs, il se dit de Pièces dont la marche est d’aller du blanc au noir, et du noir au blanc, en sautant d’abord en avant, puis de côté et en laissant une case entre deux. Les cavaliers blancs. Les cavaliers noirs. Le cavalier du roi. Le cavalier de la dame. Il faut que le roi se déplace quand le cavalier lui donne échec. On ne couvre point l’échec du cavalier.
En termes de Ponts et chaussées, il se dit d’un Amas de terre le long d’une route, d’un canal, etc.
En termes d’Imprimerie, il se dit du Papier d’impression dont le format est intermédiaire entre le carré et le raisin.
Il s’emploie aussi comme adjectif et signifie Qui est libre, aisé, dégagé. Il ne se dit que de l’Air, des manières, et se prend rarement en bonne part. Avoir l’air cavalier, la mine cavalière. Prendre des airs cavaliers.
Il signifie, par extension, Qui est brusque et hautain, ou Qui est inconvenant, trop leste. Faire une réponse cavalière. Traiter quelqu’un d’une façon cavalière. Ce procédé me paraît un peu cavalier. Il prit avec elle un ton fort cavalier. Il lui tint des propos assez cavaliers.
Il se dit encore en parlant d’Endroits spécialement affectés au passage des gens à cheval. Rue cavalière. Route cavalière.
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À la cavalière, loc. adv. En cavalier. Être vêtu à la cavalière. Agir à la cavalière. Il a vieilli.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- cavaillon [I], n. m.
- cavaillon [II], n. m.
- cavalcade, n. f.
- cavalcader, v. intr.
- cavalcadour, adj.
- cavale [I], n. f.
- cavale [II], n. f.
- cavaler, v. intr.
- cavalerie, n. f.
- cavaleur, -euse, adj.
- cavalier, -ière, adj. et n.
- cavaliére à la, adv. [3e édition]
- cavalièrement, adv.
- cavatine, n. f.
- cave [I], adj.
- cave [II], n. f.
- cave [III], n. f.
- cave [IV], n. m.
- caveau, n. m.
- cavecé, -ée, adj.
HISTOIRE DU MOT
- cavalier [I], n. m. [1re édition] cavalier, ere [II], adj. [1re édition] cavalier [III], n. m. [1re édition] cavaliere (à la), loc. adv. [1re édition]
- cavalier [I], n. m. [2e édition] cavalier, ere [II], adj. [2e édition] cavaliere (à la), adv. [2e édition]
- cavalier [I], n. m. [3e édition] cavalier, iére [II], adj. [3e édition] cavaliére (à la), adv. [3e édition]
- cavalier [I], n. m. [4e édition] cavalier, ière [II], adj. [4e édition]
- cavalier [I], n. m. [5e édition] cavalier, ère [II], adj. [5e édition]
- cavalier [I], n. m. [6e édition] cavalier, ière [II], adj. [6e édition]
- cavalier [I], n. m. [7e édition] cavalier, ière [II], adj. [7e édition]
- cavalier, ière, n. [8e édition]
- cavalier, -ière, adj. et n.