abstraction
ABSTRACTION
nom fémininÉtymologie : xiiie siècle. Emprunté du bas latin abstractio, dérivé de abstractum, supin de abstrahere (voir Abstraire).
1.
Action d’abstraire, d’isoler dans un objet un caractère pour le considérer séparément.
L’homme est capable d’abstraction et de généralisation.
Expr.
Faire abstraction de, écarter par la pensée, ne pas prendre en considération.
Pour bien juger des hommes, il faut ne considérer que leur mérite et faire abstraction de leur fortune.
Abstraction faite de la langue, souvent incorrecte, cet ouvrage n’est pas sans mérite.
2.
Idée, représentation, qualité, propriété isolée par la pensée.
Le point géométrique est une abstraction.
Les concepts de couleur, de forme, de volume sont des abstractions.
Par extension.
Idée abstraite, par opposition aux faits concrets, à la réalité vécue.
Pour qui habite ce faubourg, la misère n’est pas une abstraction.
3.
Péj.
Vue de l’esprit qui néglige la réalité, les faits.
C’est un esprit chimérique : il se perd dans des abstractions.
4.
Marque de domaine : beaux-arts.
Procédé ou doctrine de l’art abstrait ; ensemble d’œuvres répondant aux critères de l’art abstrait.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- abstention, n. f.
- abstentionnisme, n. m.
- abstentionniste, adj.
- abstergent, ente, adj. [8e édition]
- absterger, v. tr. [8e édition]
- abstersif, ive, adj. [8e édition]
- abstersion, n. f. [8e édition]
- abstinence, n. f.
- abstinent, -ente, adj.
- abstracteur, n. m.
- abstraction, n. f.
- abstractivement, adv. [8e édition]
- abstraire, v. tr.
- abstrait, -aite, adj.
- abstraitement, adv.
- abstrus, -use, adj.
- absurde, adj. et n. m.
- absurdement, adv.
- absurdité, n. f.
- abus, n. m.