avocat-conseil
I. AVOCAT, AVOCATE
nomÉtymologie : xiie siècle. Emprunté du latin advocatus, « celui qui est appelé à assister quelqu’un en justice », d’où « défenseur ».
1.
Auxiliaire de justice régulièrement inscrit à un barreau, et qui a pour profession d’assister ou de représenter les parties, de postuler et de plaider devant les tribunaux.
L’avocat exerce aujourd’hui l’ensemble des attributions qui étaient dévolues, jusqu’en 1971, aux avoués près les tribunaux de grande instance et aux agréés près les tribunaux de commerce ou, jusqu’au 1er janvier 1992, aux conseils juridiques.
La nouvelle avocate a prêté serment.
Avocat stagiaire.
La conférence du stage des avocats.
Admission dans l’Ordre des avocats.
Un avocat inscrit au barreau de Paris.
Un avocat fameux, célèbre, éloquent.
Une savante avocate.
Un avocat d’affaires.
Un avocat d’assises.
L’avocat demandeur, l’avocat défendeur.
La robe de l’avocat.
Un cabinet d’avocat.
Qui prenez-vous comme avocat ?
Son avocat a bien plaidé.
La provision, les honoraires d’un avocat.
Un avocat sans causes ou, vieilli, un avocat sous l’orme, un avocat qui n’a pas de clients.
Il s’est fait l’avocat des causes perdues.
Avocat-conseil, avocat appointé par une société pour la conseiller.
Avocat commis d’office, avocat désigné par le bâtonnier à la demande d’un inculpé qui ne s’est pas choisi de défenseur particulier, ou d’un justiciable admis au bénéfice de l’aide judiciaire (dans ce dernier cas, on dit plus exactement Avocat commis ou Avocat désigné).
▪ Spécialement.
Avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, auxiliaire de justice ayant la qualité d’officier ministériel, qui jouit du monopole de représenter les parties et de plaider devant la Cour de cassation, le Conseil d’État et le tribunal des conflits (on dit parfois encore Avocat aux Conseils).
Avocat général, membre du ministère public institué auprès du procureur général, et qui porte la parole au nom de la loi et de l’ordre public.
Le réquisitoire de l’avocat général.
2.
Personne qui intercède pour une autre, qui soutient une cause.
Vous avez en lui un avocat zélé.
Vous serez l’avocat de ce projet auprès du ministre.
Sa mère a été sa meilleure avocate.
Ils se sont faits les avocats d’une mauvaise cause.
3.
Marque de domaine : religion catholique.
Avocat du diable, promoteur de la foi chargé de présenter les objections dans un procès de béatification ou de canonisation.
▪ Par extension.
Dans une controverse, personne qui, non sans quelque mauvaise foi, soutient une cause généralement jugée mauvaise, ou oppose des objections systématiques à la thèse qui vient d’être défendue.
Se faire l’avocat du diable.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- avivage, n. m.
- avivement, n. m.
- aviver, v. tr.
- avives, n. f. pl. [8e édition]
- avocaillon, n. m.
- avocasser, v. intr.
- avocasserie, n. f.
- avocassier, -ière, adj.
- avocat, -ate [I], n.
- avocat [II], n. m.
- avocat-conseil, n.
- avocatier, n. m.
- avocatoire, adj. [1re édition]
- avocette, n. f.
- avoine, n. f.
- avoinée, n. f.
- avoir [I], v. tr.
- avoir [II], n. m.
- avoisinant, -ante, adj.
- avoisiner, v. tr.