avoué
AVOUÉ
nom masculinÉtymologie : xie siècle, avöé, « seigneur protecteur d’un vassal » ; xviiie siècle, au sens actuel. Emprunté du latin advocatus, « défenseur » (voir Avocat I).
1.
Jusqu’en 1971, officier ministériel représentant les parties devant un tribunal de grande instance ou une cour d’appel.
Depuis lors, officier ministériel établi près une cour d’appel pour représenter les parties pendant la durée de l’instance et faire en leur nom tous les actes de procédure nécessaires.
Une étude d’avoué.
Un clerc d’avoué.
L’avoué du demandeur, du défendeur.
Les attributions qui étaient naguère celles des avoués de première instance sont aujourd’hui dévolues aux avocats.
2.
Marque de domaine : féodalité.
Seigneur chargé de défendre le temporel et de châtier les sujets d’un établissement ecclésiastique.
L’avoué de Cîteaux.
L’avoué de l’évêché d’Arras.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- avoinée, n. f.
- avoir [I], v. tr.
- avoir [II], n. m.
- avoisinant, -ante, adj.
- avoisiner, v. tr.
- avortement, n. m.
- avorter, v. intr.
- avorteur, -euse, n.
- avorton, n. m.
- avouable, adj.
- avoué, n. m.
- avouer, v. tr.
- avouètre, n. m. [5e édition]
- avoutre, n. m. [5e édition]
- avoyer [I], n. m.
- avoyer [II], v. tr.
- avril, n. m.
- avuer, v. tr. [8e édition]
- avulsion, n. f.
- avunculaire, adj.