bascule

BASCULE

nom féminin
Étymologie : xvie siècle, bassecule. Altération, d’après la forme féminine de bas I, de bacule, déverbal de l’ancien français baculer (voir Basculer).
1.  Marque de domaine : technique. Pièce mobile de bois ou de métal soutenue par un pivot, dont on fait lever une extrémité en pesant sur l’autre. La bascule d’un pont-levis. Par extension. Pièce qui fait pivoter ou basculer un dispositif, un mécanisme. La bascule d’une souricière. La bascule d’un loquet. Une poignée à bascule. La bascule de mise à l’heure d’une horloge. Abaisser la bascule d’un fusil pour introduire la cartouche. Par analogie. Marque de domaine : électronique. Dispositif pourvu de deux positions d’équilibre et capable de basculer alternativement de l’une à l’autre sous l’action d’excitations successives.
▪ Spécialement. Balance à bascule ou, par métonymie, bascule, appareil de pesage comportant un plateau supporté par plusieurs leviers et permettant de mesurer la masse d’une lourde charge. Une bascule de gare, de marché.
2.  Balancement, va-et-vient dans le sens horizontal ou vertical. Un mouvement de bascule. Jeu de bascule, jeu où deux personnes, placées à chaque extrémité d’une pièce de bois posée en équilibre sur un point d’appui, s’amusent à se balancer. Par métonymie. Balançoire. Jouer à la bascule. Les acrobates du cirque accomplissaient des sauts à la bascule. Par analogie. Fauteuil à bascule, auquel on peut imprimer un mouvement d’avant en arrière et d’arrière en avant. Un cheval de bois à bascule. Expr. fig. Politique de bascule, procédé de gouvernement qui consiste à s’appuyer tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre des deux partis opposés.
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