bonhomme

BONHOMME

nom masculin et adjectif
Étymologie : xiie siècle, au sens d’« homme bon, homme de bien » ; xive siècle, au sens de « manant, roturier » ; xviie siècle, au sens moderne. Composé de l’adjectif bon et d’homme.

I.

I. Nom masculin. (pluriel Bonshommes, Prononciation : se prononce bonzome).
1.  Class. Homme de bien, simple et sans détour. Ce bonhomme était estimé de tous. Un faux bonhomme, un homme qui affecte la bonté, la simplicité, le désintéressement. Ne vous fiez pas à son air patelin, c’est un faux bonhomme.
▪ Expr. Aller son petit bonhomme de chemin, vaquer à ses affaires, poursuivre ses entreprises tout doucement, sans éclat et sans heurt.
2.  Vieilli. Homme peu avisé, qui se laisse dominer ou tromper. C’est un bonhomme à qui l’on fait croire tout ce qu’on veut. Un bonhomme de mari.
3.  Vieilli. Le bonhomme, l’homme du peuple, par opposition au noble ou au soldat. Vivre aux dépens du bonhomme. Jacques Bonhomme, surnom donné au paysan français sous l’Ancien Régime.
4.  Fam. Pour marquer la distance ou l’affection. Tu ne perds rien pour attendre, mon bonhomme ! Voilà une bonne réponse, mon petit bonhomme ! Un petit bonhomme de trois ans. Juron familier. Nom d’un petit bonhomme !
5.  Fam. Homme, individu. Un bonhomme nous a indiqué le chemin. J’ai vu votre bonhomme au village, l’homme dont vous m’aviez parlé. Un drôle de bonhomme. Un curieux bonhomme. Un vieux bonhomme. Un sale bonhomme. Un grand bonhomme, un homme de grande valeur. Un fameux bonhomme.
6.  Représentation sommaire de la forme humaine. Dessiner des bonshommes sur le mur. Gribouiller des bonshommes sur ses cahiers. Un bonhomme de neige.

II.

II. Adjectif. (pluriel Bonhommes).
Empreint de bonhomie. Un esprit bonhomme. Un accueil faussement bonhomme. Des allures bonhommes.
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